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mardi 19 mars 2024

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Affaire 20 millions de Mossé Abdoulaye : « Cette aide n’a rien à avoir avec notre statut de radié », Hervé Tapsoba

Vous auriez reçu 20 millions de francs CFA du député Abdoulaye Mossé.  Est-ce le résultat de la scission des radiés aujourd’hui ?

C’est une situation que nous vivons qui est déplorable parce qu’on tire vers la fin et la concrétisation des promesses tenues par le Président. Pour des raisons d’incompréhensions il y a eu des écarts de comportement que nous déplorons. Nous avons demandé de l’aide à une personne avec qui nous avions des relations particulières qui n’a rien à avoir avec notre statut de radiés. Nous l’avons approché depuis courant 2016 pour lui demander de nous aider parce que ce n’était pas facile. Une relation que nous avons avant qu’il n’accède peut-être au statut de député. Nous avons demandé son aide comme il a l’habitude d’aider d’autres personnes et c’est en ce sens qu’après quelques mois il a pu nous aider pour que nous puissions travailler. C’était en mars 2017 qu’il nous a aidé. C’est pour vous dire de ne pas faire des confusions comme certains le font actuellement comme c’est quelque chose qui s’est passée en 2018.  C’est une histoire de plus de 20 mois. Nous ne savons pas à quelle fin ce rebondissement du moment que c’est une relation personnelle qui n’a rien à avoir avec le problème que nous vivons.

Lorsque Abdoulaya Mossé vous a donné les 20 millions, est-ce qu’il a précisé que c’est pour l’ensemble des radiés ou bien c’est pour vous au regard de vos « relations particulières » ?

C’est pour ceux qui sont allés le voir. Je pense que l’honorable ne peut pas aider plus de 600 personnes. Si c’était possible je pense que le gouvernement même l’aurait fait depuis belle lurette. Nous sommes allés vers lui parce que nous avons des relations depuis longtemps. Comme d’autres radiés aussi ont des relations ailleurs et chacun se débrouille à sa manière pour quémander.

Ces 20 millions n’ont-ils pas handicapé votre lutte ? Certains radiés estiment que c’est le prix de vente de la lutte.

Pas du tout. Après ça nous avons eu des rencontres avec le HCRUN, avec le Colonel Sangaré, on a fait des conférences de presse. Des propositions concrètes ont été faites, nous les avons acceptées et c’est le décret que nous attendons.

Des militaires radiés se sont retrouvés vers BF1 le 16 octobre dans la soirée pour exiger la prise des décrets par Kosyam. Comment expliquez-vous cela ?

Des gens avaient estimé que l’avancement de ce dossier était lent. Ils ont proposé un rassemblement pour qu’on discute de cela. Certains ont proposé que ce soit d’abord ceux qui sont à Ouagadougou qui vont se rassembler pour discuter avant de faire venir ceux qui sont loin. A ma grande surprise, les messages sont venus pour convoquer un rassemblement général. A la rencontre, ils ont commencé à parler de l’histoire de l’argent. A l’audience au HCRUN ils m’ont demandé de ne pas venir parce que ça pouvait dégénérer. Mais je suivais tout de près. Après le HCRUN ils sont allés vers BF1 et c’est après que j’ai su qu’il y avait un cantonnement. Les choses sont allées vite et après on a entendu que certains ont été arrêtés. Nous suivons ça de près et nous pensons que les responsabilités seront situées. Je pense que la majorité de ceux qui ont été arrêtés sont venus sans connaitre le motif du rassemblement. C’est une situation que nous déplorons beaucoup parce que certains sont venus dans l’ignorance et dans la méconnaissance des textes.

Allez-vous militer pour leur libération ?

Nous sommes en contact et nous communiquons entre nous. On m’a informé qu’il y a un nouveau bureau. Jai communiqué avec certains. Je pense qu’on doit entreprendre quelque chose surtout demander pardon parce qu’ils n’ont pas compris certaines choses. Sinon je pense que la violence n’était pas dans leur esprit. Ce que je demande toujours au Président du Faso, à tout l’ensemble du gouvernement et à tous les chefs militaires c’est de nous comprendre et de soulager la peine de nos familles et de nos enfants.

S’il y a des gens qui veulent nous diviser qu’ils essaient de nous diviser mais qu’ils n’essaient pas de ternir l’image de ceux qui posent de bonnes actions en voulant aider les autres.

minute.bf

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