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jeudi 28 mars 2024

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Education: Stanislas Ouaro veut mettre fin aux écoles sous paillotes

Le ministre de l’éducation  nationale, Stanislas Ouaro a entamé une visite de chantier le jeudi 14 novembre 2019 à Dédougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun. Ont reçu la visite du ministre les chantiers de l’école de Tikan B, de Massala B et de  Borakuy B. Malgré les deux mois de retard dans les travaux, le ministre s’est dit satisfait de l’État d’avancement des travaux à l’issue de la visite.

Stanislas Ouaro a visité les chantier des écoles sous paillotes et sous arbres dans la province du Mouhoun

“Le bâtiment sera prêt à la fin de ce mois”, a rassuré Koutou Boukary, l’entrepreneur en charge du chantier de l’école primaire de Tikan B, où le ministre a constaté un bâtiment nu, sans toit. Quant aux latrines, elles n’ont pas encore poussé du sol. L’entrepreneur, lui, promet la réalisation de ce chantier en plus de la réalisation d’une borne fontaine dans le délai. Ce qui a retenu l’attention de tout le monde à cette école, c’est la mythique classe de CP1 dont un arbre sert de bâtiment. Le Directeur de l’école, Adama Gnanou, a indiqué qu’il fallait suivre le mouvement de l’ombre pour donner les cours. Le ministre a ainsi promis de tout mettre en oeuvre pour que les élèves, pressés de rejoindre le nouveau bâtiment, puissent le faire dans de meilleurs délais.

Après Tikan B, cape sur l’école de Massala B. À ce niveau, le taux d’exécution est en avance par rapport à celui de Tikan B. Le toit en cours de pose, les portes et les fenêtres fixées, il ne reste que les latrines, la borne fontaine et l’équipement. Il faut noter que l’école de Massala, jusque là, ne compte qu’un seul bâtiment de trois classes, les autres classes étant dans des bâtiments d’emprunt à travers la ville. La réception du nouveau bâtiment est pour bientôt, selon M. Kourou.

Cette école est au niveau de toiture et l’entrepreneur promet de la livrer dans le délais

La visite du ministre Ouaro, s’est terminée à l’école de Borakuy B. Là encore, il s’agit d’un complément de bâtiment de trois classes. Le chantier de Borakuy est nettement en avance, à comparer aux deux premiers chantiers. Bâtiment couvert, portes et fenêtres fixées, une moitié du bâtiment a déjà eu des coups de peinture. La borne fontaine déjà réalisée et les latrines en voie d’exécution, les élèves de l’école Borakuy B quitteront bientôt les bâtiments d’emprunts pour ce  nouvel édifice.

Si les édifices n’ont pas été prêts en début octobre, “c’est à cause de l’hivernage” s’est defendu Boukary Kourou.

Le coup de pousse des parents d’élèves de Borakuy B

Les parents d’élèves de Borakuy B ont mis ensemble leur moyen pour la construction de salle de classe

Avant l’arrivée du projet gouvernemental, l’Association des Parents d’élèves (APE), avait déjà initié  la construction d’un bâtiment de trois classes sur fonds propres. Avec le soutien en agrégats de l’entrepreneur Boukary Koutou, lentement mais sûrement, ce chantier suit son petit chemin. Le ministre a promis d’apporter son soutien pour la finalisation du bâtiment.

À la fin de la visite “je suis satisfait de ce que je vois”, s’est réjoui Stanislas Ouaro qui a invité entrepreneur à tout mettre en oeuvre pour que les nouveaux bâtiments soient réceptionnés d’ici à décembre de cette année. Mais, pour ce qui est du cas précis de l’école de Tikan B, où les élèves prennent les cours sous un arbre, le ministre a souhaité que la reception se fasse d’ici à fin novembre.

Cette école est presque prête et recevra incessamment les élèves qui étaient dans les écoles sous paillotes

En outre, Stanislas Ouaro a précisé que ces chantiers rentrent dans le cadre de l’effacement des écoles sous paillotes au Burkina Faso. Au regard des difficiles conditions d’apprentissage dans les écoles sous paillotes, avec des rentrées tardives et des vacances précipitées, il a ajouté que 20 autres écoles sont en cours de réalisation dans la même province du Mouhoun. “On estime a six mois le temps des cours lorsque les élèves sont dans les écoles sous paillotes”, a regretté M. Ouaro qui a rassuré que le gouvernement ne ménage aucun effort pour la résolution de cette question.

Franck Michaël KOLA (Stagiaire)

Minute.bf

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