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vendredi 19 avril 2024

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En Afrique : « L’insécurité est montée de toute pièce pour exploiter les peuples » (B. Bazié)

En marge du meeting à Ouagadougou, le 12 octobre 2019  entrant dans le cadre des quatrièmes Journées Anti-Impérialistes (JAI), une équipe de www.minute.bf a pu recueillir les propos de Bassolma Bazié, Secrétaire général de la Confédération générale des Travailleurs du Burkina (CGT-B) qui a dénoncé avec véhémence, la présence militaire étrangère au Burkina et en Afrique en général.

« Nous nous sommes rendus compte que les indépendances que nous vivons depuis les années 1960, sont des indépendances octroyées », a déclaré le « général » Bassolma Bazié qui a dénoncé une « indépendance sous surveillance », signe, selon lui, que nos pays sont des « néo-colonies ».

Parlant du terrorisme, « au vu d’un certain nombre d’éléments et de l’insécurité que nous vivons, quand nous lisons l’histoire, nous constatons de façon très complexe que l’insécurité est montée de toute pièce pour exploiter les peuples africains », a laissé entendre M. Bassolma. Ainsi, la destruction de la Lybie qui est à l’origine de l’insécurité grandissante en Afrique sub-saharienne en est, selon lui, la preuve palpable.

Aussi, « le Général » a-t-il relevé l’existence d’une zone d’autonomie secrètement entretenue par les français depuis 1957. « Depuis le 10 janvier 1957, la loi 57-27, publiée au journal officiel du gouvernement français, conférait au gouvernement français  et au parlement français la création d’une zone qu’ils ont appelé l’Organisation commune des régions sahariennes. C’est une zone d’autonomie qu’ils voulaient créer avec une partie du Mali, une partie du Burkina, une partie du Niger et une partie de la Mauritanie », a révélé Bassolma Bazié.

Il va plus loin en confiant que les français ont dû renoncer à la zone en 1957, non seulement parce que le président malien Modibo Kéita avait marqué son refus, mais aussi, pour faire face à la crise en Algérie à l’époque. Le Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA), « est un montage de toute pièce pour pouvoir revenir  et réoccuper la même zone qui avait été appelée en 1957, l’organisation commune des régions sahariennes », a-t-il indiqué. Ainsi, l’insécurité au Burkina, au Mali et au Niger, selon lui, n’est qu’une manœuvre française dans l’unique but de reconquérir un territoire riche en ressources naturelles longtemps convoité par ces derniers.

Franck Michaël KOLA (Stagiaire)

Minute.bf

1 COMMENTAIRE

  1. L’indépendance ne peut-être obtenue qu’au prix d’une révolte de la population. Ce pays qu’est la france qui fatigue presque tous les pays du continent a obtenue son indépendance à l’issue d’une longue lutte. Alors faisons comme l’algérie,il faut impérativement que nous nous revoltons tous en chassant respectivement ses dirigeants malhonnêtes qui ne luttent que pour la france et la france avec tout son cortège mafieux de sauvetage. Honte à tous ses dirigeants tels les enfants de la france et à tous ses pays qui,par des pratiques de tout genre soutiennent la france dans ses actes inciviques,anti-démocratiques,de pillage de tout genre sur nos sols africains.

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