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vendredi 19 avril 2024

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Grève du SYNTSHA : Jusque-là, pas d’accord trouvé avec le gouvernement

La traditionnelle conférence de presse du gouvernement a eu lieu ce 23 mai 2019 dans la salle des archives nationales à Ouagadougou. Le ministre Rémis Fulgence Dandjinou de la communication et des relations avec le parlement porte-parole du gouvernement, le ministre Stanislas Ouaro de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et le ministre Léoneie Claudine Lougué/ Sorgho ont tour à tour livré des communications sur l’actualité que l’on sait tumultueuse du Burkina mais aussi et surtout sur les grèves du moment. Aussi, si M. Ouaro peut se féliciter d’avoir trouvé un protocole d’accord avec le syndicat de l’éducation, ce n’est pas le cas avec Mme Lougué avec les syndicats de la santé.

Les syndicats des agents de la santé sont en grève depuis le 21 mai dernier. Une grève sans précédent puisque la quasi-totalité des syndicats de la santé excepté le syndicat des pharmaciens sont dans cet ordre d’idée et d’action. Le Syndicat des Travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) ont entamé une grève qui est prévu s’étaler du 21 au 25 mai 2019. Ils sont suivis par quatre autres syndicats de la santé qui entende aller en grève du 22 au 25 mai 2019.

Mme le ministre à déploré le fait que suite aux discussions, il n’y ait pas eu d’accord avec les quatre syndicats de la santé que sont le Syndicat des Médecins du Burkina (SYMEB), le Syndicat des sages-femmes et maïeuticiens d’Etat du Burkina (SYSFMAB), le Syndicat Autonome des Infirmiers du Burkina (SAIB) », reçus dernièrement après le SYNTSHA et le syndicat des pharmaciens qui, du reste, n’était pas en grève.

« Tout tourne autour de l’application d’un protocole d’accord », a indiqué la ministre. Le problème, à l’entendre, se trouve au niveau de « l’opérationnalisation du protocole d’accord de la fonction public hospitalière » qui,selon elle, devrait arriver à résorber les problèmes pécuniaires mais aussi contribuer à améliorer les conditions de travail. Elle a tenu à souligner le fait que les textes relatifs à la fonction publique hospitalière ont été déjà élaborés avec les partenaires sociaux.

Cependant des goulots d’étranglement subsistent quant à l’applicabilité du protocole d’accord. C’est justement ce qui a valu la rupture du dialogue avec certains syndicats qui ont claqué la porte car ils estimaient qu’il y avait des erreurs dans le protocole d’accord. Aussi, « nous sommes en train de nous réviser et nous allons leur faire appel, pour qu’on poursuive les négociations », a-t-elle rassuré.

Pour l’heure, l’inquiétude pèse toujours car cette grève n’est pas sans conséquence sur les malades. Mais la ministre a tenue à rassurer que des mesures ont été prises pour assurer un service minimum, et d’affecter certains malades dans des hôpitaux privés et dans des hôpitaux conventionnés tels que saint-Camille Paul IV et Chiphra en attendant que le problème soit résolu. Du reste, elle a bien voulu remercier les structures du privé qui ont bien voulu recevoir les malades au même tarif que dans le public.

Adam’s Ouédraogo

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