La réouverture du procès de l’affaire du charbon fin a eu lieu le 15 octobre 2019 au tribunal de grande instance de Ouagadougou. Il s’agissait de reprendre le processus de jugement en cours du dossier qui fait couler autant de salive que d’encre.
Le procès de l’affaire charbon fin est renvoyé à la date du 17 décembre 2019. Après avoir entendu les deux parties dans ce dossier (la partie civil et la défense) le juge a décidé du renvoie du procès à la date susmentionnée. Pour l’avocat de la partie civile, Me Rodrigue Bayala, il n’y a pas d’inquiétude à se faire, car dit-il : « le temps ne changera rien aux faits, les faits resteront en l’état ». Il précise que « le juge a accédé à la requête de certains prévenus de la défense à savoir Boloré et certains agents de douanes qui ont demandé le renvoie du procès a la date du 17 décembre pour mieux s’imprégner du dossier et bien parfaire leur défense ».
A entendre Me Bayala « les faits sont suffisamment graves, c’est un préjudice énorme pour notre pays » et il faudra, selon lui, prendre le temps pour bien faire. « Il faut faire les choses sans passion et prendre le temps pour un bon déroulement du procès », a-t-il conseillé . D’ailleurs, pour Me Bayala, ce report pourra permettre aux deux parties de bien préparer leur défense.
La défense de la société ESSAKANE SA, elle, était prête pour entamer le procès selon son avocat Me Pierre Lassané Yanogo qui a précisé que la société Boloré et certains agents des douanes également dans le box des accusés, qui ont pris de nouveaux avocats pour assurer leur défense, ont demandé un report du procès afin de mieux préparer leur défense.
Il faut rappeler que le procès qui avait précédemment débuté le 7 août dernier à été reporté à la date du 15 octobre 2019. La partie civile, par la voix du procureur, a estimé qu’il faudra un jour statuer sur le dossier et en finir avec les multiples reports au regard du caractère particulier dudit dossier.
Hamadou Ouedraogo
Minute.bf