Le Conseil d’Information et du Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG)
a donné sa lecture sur la gouvernance politique, sécuritaire et sociale du
Burkina Faso au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 9 mai 2019, à Ouagadougou.
Issaka Ouédraogo, Président du CISAG a salué le dialogue politique initié par le chef de l’Etat avec les partis membres de l’opposition politique. Il pense que cet état de fait témoigne de la vivacité de l’espace démocratique du pays, appelant les différents acteurs à savoir préserver les acquis de cette démocratie.
La question des élections de 2020 a été évoquée par le CISAG qui pense que « la bonne tenue de l’élection présidentielle de 2020 au Burkina Faso constitue vraiment un défi majeur pour la jeune démocratie », surtout, dans « environnement sécuritaire particulièrement difficile ».
La grogne sociale ces derniers temps au Burkina Faso a fait réagir le président du CISAG qui affirme que les « différents mouvements d’humeur déclenchés en cascade et les arrêts de travail plus ou moins prolongés qui ont été observés un peu partout dans l’administration publique sont l’expression d’un profond malaise auquel il convient de trouver et d’apporter rapidement les solutions idoines ». Il pense que le gouvernement doit être ferme et avoir de l’équité dans le traitement des revendications des travailleurs de l’Etat.
Concernant la supposée prise de contact entre les autorités burkinabè et des groupes djihadistes, Issaka Ouédraogo soutient que le gouvernement, suffisamment averti de ces questions, saura prendre des bonnes décisions pour garantir la quiétude et la paix des populations.
Chrystelle M. (Stagiaire)
Minute.bf