Au regard des évènements qui prévalent au Burkina Faso, le gouvernement
a procédé à un réaménagement de son calendrier sécuritaire avec pour objectif
de faire barrage à cette « hydre à
plusieurs têtes » qui endeuillent par des attaques, les populations
burkinabè. C’est ce qu’a laissé entendre le Premier Ministre Christophe Joseph
Marie Dabiré qui était devant la représentation nationale le 16 mai 2019 pour
son discours sur la situation de la nation.
« Les frappes terroristes ont changé nos priorités », a fait remarquer le premier ministre (PM) Christophe J. M. Dabiré, dans son allocution à l’Assemblée nationale. Ainsi, explique-t-il : « nous avons dû renforcer les capacités opérationnelles et organisationnelles de nos forces armées nationales et nos forces de sécurité intérieure. Nous avons dû intensifier les opérations de sécurisation du territoire à l’issu desquelles, les forces armées, grâce à leur capacité de résilience, ont fort heureusement neutralisé des groupes terroristes qui endeuillaient et endeuillent encore trop fréquemment notre nation. Elles ont aussi interpelé de nombreux suspects, suite à des opérations de ratissage de grande envergure effectuées dans les zones criminogènes ».
Au-delà des résultats escomptés et dans la volonté continuelle d’éliminer le terrorisme au Burkina Faso, « le gouvernement poursuivra les efforts d’équipement des unités de nos forces armées et des forces paramilitaires en moyens stratégiques et spécifiques, assurera leur formation, accroîtra leur effectif, renforcera et mutualisera enfin les systèmes d’information grâce au partenariat avec les pays de la sous-région et avec les pays amis hors d’Afrique », a-t-il avancé comme solution.
Le PM a saisi l’occasion pour expliquer aux Burkinabè que « cette histoire donne des enseignements et invite à la vigilance, aux efforts conjugués pour forger le destin national ». Aussi, les a-t-il appelés à plus de collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour plus de victoire sur les forces du mal.
Elisée TAO (Stagiaire)