Le Ministère des droits humains et de la promotion civique (MDHPC) a tenu la première session ordinaire de l’année 2019 du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) le mardi 20 août 2019 à Ouagadougou. A cette session, les participants examineront et adopteront éventuellement le plan d’actions pour l’identification des biens culturels nécessitant une protection de conflits armés. Ils seront aussi appelés à examiner et à valider le programme d’activités de l’année 2019.
Dans le cadre de son fonctionnement, le Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) se réunit en session ordinaire deux fois par an sur convocation de son Président afin d’adopter les programmes et rapports d’activités, et de statuer sur tout dossier qui lui est soumis. L’organisation de la présente session s’inscrit dans cette logique. Il sera donc question pour les participants, de présenter et de soumettre au CIMDH les activités inscrites au plan de travail annuel (PTA) 2019 du SP/CIMDH et le projet de Plan d’actions (2020-2022) de mise en œuvre des recommandations de l’Etude préparatoire en vue de l’identification des biens culturels nécessitant une protection en cas de conflit armé pour examen et adoption.
Il s’agira concrètement pour les participants à cette session de prendre connaissance des activités programmées pour l’année, de faire des observations et de donner des orientations en vue d’améliorer la qualité du projet de plan d’actions.
Des documents de « très bonne facture » attendus au sortir de la session
Relativement au projet de plan d’actions, Mme Ouattara a tenu à rappeler que son élaboration entre en droite ligne des mesures qui doivent être prises par le Burkina Faso pour le respect des engagements internationaux en matière de droit international humanitaire. Ainsi, a expliqué la ministre Ouattara, « notre pays ayant ratifié la Convention de la Haye de 1954 relative à la protection des biens culturels en période de conflit armé et ses deux protocoles de 1954 et 1999, obligation lui est faite de prendre des mesures en temps de paix afin d’identifier et de protéger les biens culturels concernés ». Il s’agit donc, à l’entendre, d’un processus qui nécessite des actions en amont et qui requiert l’adhésion, l’implication et la participation de tous les acteurs concernés.
Maminata Ouattara reste convaincu que ce projet, une fois adopté, permettra de mener des actions de plaidoyer pour sa mise en œuvre, voire de remplir l’obligation internationale qui incombe au Burkina Faso en vertu des instruments de droit international humanitaire. Après avoir exhorté les membres du CIMDH à une participation active aux travaux, elle a souhaité qu’au sortir de cette session, son département puisse disposer de documents de « très bonne facture qui contribueront sans nul doute à une mise en œuvre effective des droits humains et du droit international humanitaire au plan national ».
En rappel, le CIMDH est un organe consultatif et un cadre de concertation en matière de politique, de stratégies gouvernementales, de promotion, de protection et de respect des droits humains et de mise en œuvre du droit international humanitaire. Conformément à son fonctionnement, il doit se réunir deux fois par an en session ordinaire et chaque fois que de besoin en session extraordinaire. Dans ce cadre, le comité examine et valide les programmes d’activités, passe en revue la réalisation des missions qui lui sont dévolues et statue, s’il y a lieu, sur tout autre dossier qui lui est soumis.
Armand Kinda
Minute.bf