Lors de son discours à la tribune des Nations-Unies, le ministre d’État, Bassolma Bazié a révélé que la France a tenté en vain de s’immiscer dans la politique intérieure du Burkina Faso, notamment depuis l’arrivée du Capitaine Ibrahim Traoré. À l’en croire, Emmanuel Macron a proposé « un Premier ministre » puis « des ministres » à des postes stratégiques au président Traoré.
La France a tenté immiscée dans la politique intérieure du Burkina Faso. Elle à même voulu dicter ses choix aux autorités burkinabè. C’est le ministre d’État, de la Fonction publique et de la protection sociale, Bassolma Bazié qui le dit haut et fort à la tribune des Nations-Unies.
« Cette nébuleuse dite Communauté internationale, sous l’impulsion de la France qui est passée par ses valets locaux en Afrique a tenté d’abord de faire nommer un Premier ministre au Burkina Faso en vain, ensuite ils sont passés à l’imposition de ministres dans des postes stratégiques au sein du Gouvernement Burkinabè en vain », a révélé Bassolma Bazié. Pis poursuit-il dans ses révélations, « ils (la France et ses valets locaux, ndlr) ont négocié le maintien des relations afin que le Capitaine Ibrahim Traoré mette en œuvre tout ce qu’ils décideront, condition sine qua non d’une durée à souhait au pouvoir. L’ayant aussi refusé au nom de l’intérêt supérieur de son Peuple, une avalanche de mesures répressives, de menaces, de tentatives de coups d’État, manœuvres immorales sont en élaboration dans des laboratoires criminels », a déploré le ministre d’État.
« Et malheureusement, toutes ces manœuvres et missions macabres sont pilotées en marionnettes téléguidés par des personnages de couloirs présidentiels africains », a-t-il dénoncé dans son discours à la tribune de la 78e session de l’Assemblée générale des nations unies.
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