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vendredi 29 mars 2024

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8 mars 2022 : la fondation Faso persévérance initie des femmes de Tanghin-Dassouri à des métiers

Célébrer la femme autrement, c’est ce qu’a fait la Fondation Faso Persévérance, le mardi 8 mars 2022 dans la commune de Tanghin-Dassouri, à l’occasion de la 165e journée internationale de la femme. Avec les femmes, le président de la Fondation, Dr Aristide Razack Sawadogo a lancé des activités allant de la formation (alphabétisation) à l’initiation à des activités génératrices de revenus, loin des djandoba habituels.

« Défis sécuritaire et sanitaire : quelles stratégies pour une meilleure protection des femmes ? », c’est le thème à l’échelle nationale pour célébrer les femmes durement éprouvées par l’insécurité et le poids des restrictions liées à la pandémie du Covid-19. 

A Tanghin-Dassouri, commune située à environ 25 kilomètres de Ouagadougou, Dr Aristide Razack Sawadogo et la Fondation Faso Persévérance ont décidé de célébrer ce jour dédié à la femme par le lancement d’un projet d’alphabétisation des femmes et leur formation à des activités génératrices de revenus.

Dr Aristide Razack Sawadogo déclinant les projets de sa fondation au profit des femmes de Tanghin-Dassouri

Pour ce qu’elle a qualifié de « la célébration du 8-mars autrement », la Fondation Faso Persévérance entend d’abord alphabétiser des femmes de Tanghin-Dassouri pour leur permettre de mieux entreprendre et de s’intégrer dans certaines activités. « Nous avons demandé aux femmes pourquoi vous pouvez fabriquer des savons aujourd’hui qui moussent bien et demain d’autres qui ne moussent pas et nous avons abouti au résultat que c’est parce qu’il y a des problèmes dans les mesures, dans les procédures ; tout cela parce que beaucoup de femmes n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Donc, pour respecter les fiches et les procédures, on a convenu ensemble qu’il faut lancer l’alphabétisation pour les femmes de Tanghin-Dassouri comme on l’a déjà fait dans plusieurs régions du Burkina », a expliqué Dr Sawadogo, le président de la fondation. Selon ses propos, « 160 femmes » feront l’école pour apprendre à lire et à écrire durant « 6 ans. » 

Ainsi, après l’alphabétisation, la fondation qui dit disposer « d’une équipe de 20 médecins » entend s’investir dans la santé des femmes en les accompagnant à travers « des visites médicales trimestrielles pour vérifier leurs tensions et les conseiller, faire des tests de glycémies pour combattre le diabète, apprendre aux femmes la palpation pour combattre le cancer du sein… » 

Abdramane Nacro, le préfet de Tanghin-Dassouri salue l’initiative de la Fondation Faso Persévérance

« Une fois que la femme est bien formée, qu’elle a la santé, il reste à l’accompagner pour qu’elle puisse soutenir sa famille », pense Aristide Razack Sawadogo. Pour ce faire, il veut former et accompagner les femmes dans des activités génératrices de revenus. « Les femmes vont s’associer en coopératives pour créer de grandes entreprises qui intègrent ces coopératives avec des marques de savon données, des marques d’attiéké, des marques de farine, de soumbala… pour leur permettre de prendre en main leur destin, leurs revenus… », a-t-il expliqué, promettant également des accompagnements au profit des femmes qui semblent déjà maîtriser certaines activités.

Ce projet a été salué par Abdramane Nacro, préfet de Tanghin-Dassouri et désormais chargé de l’expédition des affaires courantes de la commune. « Leur apport (la Fondation Faso Persévérance) est considérable. C’est un accompagnement qui va aider les femmes à s’insérer dans le tissu social », s’est-il satisfait avant d’inviter les femmes à s’investir pour la réussite des activités énoncées. 

Noëllie Tiendrebeogo, remerciant la Fondation Faso Persévérance au nom des organisations féminines de Tanghin-Dassouri

A la suite du préfet, ce fut au tour des bénéficiaires du projet de saluer l’initiative de la Fondation Faso Persévérance. « Nous sommes très contentes pour ce que la Fondation Faso Persévérance a initié pour nous. L’analphabétisme est un mal pour tout être humain », a déclaré Noëllie Tiendrebeogo, la Coordonnatrice des Organisations féminines de Tanghin-Dassouri. Et comme pour rassurer sur l’engagement des femmes, Noëllie Tiendrebeogo a soutenu qu’ « après 6 ans de formation, elles pourront se débrouiller », soulignant qu’il y a eu un travail préalable avec les bénéficiaires issues de 92 associations de femmes pour asseoir le projet. 

Franck Michaël KOLA 

Minute.bf

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