Les autorités maliennes ont procédé mercredi 17 avril 2024, en conseil des ministres, à la dissolution de la Coordination des organisations de l’Appel du 20 février pour sauver le Mali, un regroupement de partis politiques et d’organisations de la société civile critique à l’égard du régime.
Il est reproché aux membres de ce mouvement « des agissements de nature à troubler l’ordre public » et attentatoires « à l’unité nationale ». Selon le gouvernement malien, cette organisation « s’illustre en permanence par des agissements ostentatoires de nature à troubler l’ordre public, à porter atteinte à la souveraineté de l’Etat et à l’unité nationale ».
La coordination des organisations de l’Appel du 20 février pour sauver le Mali est formée de partis et d’organisations de la société civile comme la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’influent imam Mahmoud Dicko (CMAS), dissoute elle aussi en début mars.
Le gouvernement rappelle que les textes en vigueur au Mali imposent « des limites » à ne pas franchir « notamment l’interdiction faite aux partis politiques de former des regroupements sous la forme d’association et aux associations d’adopter des agissements contraires aux principes de la souveraineté nationale, de la démocratie, de l’intégrité du territoire national, de l’unité nationale et de la laïcité de l’Etat ».
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