Le ministère des droits humains a tenu le 23 décembre 2019 la deuxième session du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH). Présidé par Maminata Ouatara, ministre des Droits humains et de la Promotion civique, le comité était composé des membres statutaires du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire, du Secrétaire permanent du CIMDH, des Chefs de Département, des représentants de structures invitées et le personnel du SP-CIMDH.
L’objectif de cette deuxième session était de soumettre pour examen et validation les projets de documents élaborés par le Secrétariat permanent au Comité.
« Il s’agit d’une session qui s’inscrit dans une logique de redevabilité statutaire », a campé Maminata Ouattara ministre des droits humains avant de rappeler que le CIMDH a pour objectif de coordonner les actions entreprises par les différents départements ministériels en matière de droits humains.
Les missions qui lui sont assignées sont, « en plus de coordonner les actions entreprises par les différents départements ministériels en matière de droits humains et de droit international humanitaire, de faire l’examen des projets de rapports du Burkina Faso dus aux instances internationales, de faire la diffusion et le suivi de la mise en œuvre du droit international humanitaire au plan national », a-t-elle ajouté.
Ainsi, à l’en croire, cette deuxième session ordinaire de l’année 2019 permettra au Comité de prendre connaissance de l’état de mise en œuvre du programme d’activités qu’il a adopté lors de sa première session ordinaire tenue le 20 août 2019. Au cours de cette deuxième session, précise-t-elle, « le Comité s’attellera également à examiner les projets de documents élaborés par le Secrétariat permanent qui lui sont soumis notamment l’inventaire des mesures nationales d’exécution indispensables à la mise en œuvre des quatre Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels ».
Au finish, selon le ministre des Droits humains et de la Promotion civique, les résultats attendus sont entre autres : « faire le bilan des activités de l’année 2019 ; faire le compte rendu de la 16ème réunion annuelle CEDEAO-Comité International de la Croix-Rouge (CICR) sur la mise en œuvre du Droit International Humain (DIH) en Afrique de l’ouest et de la 33ème Conférence internationale du Mouvement internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ; examiner et adopter éventuellement le projet d’inventaire des mesures nationales d’exécution indispensable à la mise en œuvre des quatre Conventions de Genève de 1949 et ses Protocoles ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf