mercredi 12 mars 2025
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Burkina : 4 ministères examinent le rapport 2024 du Cadre sectoriel de dialogue commerce et services marchands

Le ministre en charge de la communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, représentant le ministre d’État, Émile Zerbo, a présidé la séance de travail de la revue annuelle du Cadre sectoriel de dialogue commerce et services marchands (CSD-CSM). C’était, ce mardi 11 mars 2025, à Ouagadougou. La présente revue qui s’inscrit dans le dispositif de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du référentiel national de développement permettra aux participants d’apprécier le bilan des réalisations faîtes en 2024 et ouvrira une fenêtre sur la planification des interventions futures.

La volonté de consolidation de la souveraineté nationale, la promotion du développement endogène et les investissements structurants impactants sur la vie des populations constituent une priorité pour le gouvernement burkinabè. Dans ce sens, les ministères chargés de l’administration territoriale, de la communication, de l’économie numérique et du commerce, se sont réunis pour évaluer les actions du Cadre sectoriel de dialogue commerce et services marchands (CSD-CSM), qui sont inscrites dans les piliers du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

Le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo rappelant la vision de disposer d’un secteur commerce et services marchands dynamique et compétitif

Selon le ministre en charge de la communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, la mise en exergue des actions des piliers contribuent à l’atteinte de l’objectif stratégique de la politique nationale de développement, qui de son avis, vise à « promouvoir le commerce et l’expansion des industries de services à forte valeur ajoutée et créatrices d’emplois décents ». « La vision de notre politique sectorielle qui est de disposer d’un secteur commerce et services marchands dynamique et compétitif qui conquiert des parts du marché international doit être poursuivie à l’aune de l’impérieuse nécessité de valorisation de notre identité et de nos savoir-faire ainsi que de la satisfaction des besoins de nos populations », a-t-il soutenu.

Un bilan « satisfaisant » pour l’année 2024

Revenant sur les acquis du CSD-CSM, le ministre Ouédraogo a fait savoir que malgré les contraintes, de nombreux efforts ont été consentis et ont permis de réaliser un niveau d’exécution physique des différents produits à 73,67% contre une exécution financière de 38,82%.

Une vue des participants

Sur l’ensemble de la période 2021-2024, « d’importants acquis ont été enregistrés en matière de services de communications électroniques et des postes de services de communication, de promotion de l’inclusion financière, de régulation de la concurrence, de promotion du commerce extérieur et d’amélioration des services de transports », s’est-il félicité. À cet effet, le Directeur des études sectorielles et statistiques (DGESS), du ministère en charge de l’administration, Toussaint Dipama a également exprimé sa satisfaction vis-à-vis des résultats obtenus en 2024.

Au cours de cette plénière, les participants vont examiner et valider le rapport de performance annuel 2024 du secteur CSM ; examiner l’état de fonctionnement du CSD au 31 décembre 2024 ; examiner et de valider les perspectives pour l’année 2025. Les techniciens des 4 ministères vont également examiner et valider le projet de PASD 2025-2027 du secteur CSM ; valider la contribution du CSD-CSM aux consultations sectorielles ; et terminer, au besoin, par des suggestions et recommandations pour une meilleure mise en œuvre du PASD.

Dans ce sens, le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo les a invité à examiner sans complaisance les documents soumis à leur appréciation afin de proposer une feuille de route claire pour les futures actions.

Jean-François SOME

Minute.bf

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