En conférence de presse avec une coalition de d’Organisations de la société civile et de structures syndicales, le Mouvement burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) est revenu sur le décès des 12 détenus à Tenwalbougou.
Voilà plus d’un an que le MBDHP dénonce des exécutions extrajudiciaires au Burkina. « Au début l’anathème a été jeté sur nous, mais l’évolution des faits au Burkina nous donne raison, Yirgou, Kain, les exécutions de Sebba sont autant d’exemples d’exécutions extrajudiciaires », a egrainé Chrisogone Zougmoré, président du MBDHP. « Les exécutions sommaires sont un fait au Burkina », insiste-t-il.
À ce stade, a-t-il préconisé qu’il y ait « un procès de l’ensemble des exécutions sommaires et crimes extrajudiciaires au Burkina à l’image du procès du putsch manqué au Burkina ».
« Il faut que ceux qui conçoivent, ceux qui manipulent, ceux qui ont fait des exécutions sommaires et extrajudiciaires une stratégies de lutte contre le terrorisme soient jugés et condamnés » a souhaité Chrisogone Zougmoré.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf