La XIIIe Session du Dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union Européenne et ses Etats membres s’est tenue le mardi 16 juin 2020 à Ouagadougou. L’objectif de cette réunion était d’échanger sur les questions électorales et politiques, sécuritaires et sanitaires selon Alpha Barry, Ministre burkinabè des Affaires Etrangères et de la coopération.
Au cours de cette session, Wolfram Vetter, Chef de la délégation de l’Union Européenne, affirme qu’ils ont un seul agenda dont les thèmes sont importants et imminents comme les questions sécuritaires, alimentaires, les questions de droit de l’homme et de la gouvernance. Selon lui, l’UE est très engagée sur tous ces volets. Il n’a pas manqué de souligner l’engagement de l’UE dans la coopération économique et sociale.
« Pendant les sept années passées, nous avons mis à la disposition du gouvernement en amont, à peu près un milliards d’Euro dans la coopération », a t-il soutenu. Wolfram Vetter estime que la coopération et les questions politiques sont extrêmement liées. Par ailleurs, il s’est réjoui avec ses collègues ambassadeurs de l’UE, de tenir ce dialogue sur toutes les questions liées à la vie politique.
Le ministre Alpha Barry s’est également réjoui de la tenue du dialogue politique, qui selon lui, était une instance d’échange entre les Etats européens et les pays partenaires. «Le dialogue politique suppose que nous discutons sur des questions d’intérêts communs. Ce sont des questions politiques où les ambassadeurs ont besoin de comprendre un certain nombre de choses », a-t-il ajouté.
Selon Alpha Barry, les pays partenaires mis ensemble avec l’Union Européen sont les principaux bailleurs de fonds qui sont réunis et qui interviennent au Burkina FASO. Avant d’ajouter qu’il est important qu’il y ait une coopération mutuelle entre ces différents pays. « Les questions à l’ordre du jour seraient essentiellement sécuritaires, sanitaires, de droit de homme et surtout électorales, et apporter des éclairages aux bailleurs de fonds», a-t-il souligné. Au cours de ces échanges, le ministre entend poser des questions liées à la pandémie du Covid-19.
A travers ce dialogue politique, le principal plaidoyer du Burkina Faso est la question de la dette, selon le ministre. Il estime qu’il est important de réaffirmer l’obtention d’une remise de dette au lieu d’un simple moratoire. « Nous avons besoin d’un renforcement des capacités nationales et sécuritaires de nos pays »,a-t-il conclu.
Yacouba Koté (Stagiaire)
Minute.bf