Le secrétariat permanent du centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse a remis son rapport d’activités le jeudi 18 février 2021 au Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré. Ce rapport concerne une étude sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est du Burkina Faso.
Le secrétariat permanent du centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse a présenté les résultats d’une étude commanditée par le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est.
Cette étude a été menée suite au constat de la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. « Nous savons que depuis 2018 le phénomène terroriste s’est installé dans la région. Le centre, selon les missions qui lui sont confiées à savoir le suivi et les analyses des menaces sur la sécurité humaine, a mené cette étude de manière inclusive et participative », a expliqué Dieudonné Ouattara, contrôleur général de police.
« Nous avons pu mettre en exergue les facteurs de vulnérabilité de la région, mettre le doigt sur les déterminants de la montée de l’insécurité dans la région, mettre en exergue les difficultés des acteurs sur le terrain, et mettre en exergue les difficultés de développement au niveau de la région », a-t-il détaillé.
En plus des constats, des recommandations ont été faites par le secrétariat permanent du centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse dans le rapport transmis au premier ministre.
Ces recommandations sont regroupées en 4 blocs à savoir celle sur le dispositif sécuritaire où le secrétariat, compte tenu de la grandeur de la région, demande de revoir le maillage sécuritaire, d’operationnaliser plus les forces de défense et de sécurité (FDS) en moyens roulants afin d’être plus opérationnels. Également au niveau de la participation communautaire de la cohésion sociale, notamment les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), les populations ont souhaité leur présence dans chaque village du fait de leur apport et souhaitent qu’ils soient équipés pour qu’ils puissent bien jouer leur rôle dans cette lutte commune.
Il y a eu aussi des recommandations faites concernant la participation communautaire et le respect des droits humains dans cette lutte. Et aussi des recommandations faites dans le sens du développement de la localité étant donné que l’enclavement de la région et des zones non développées sont des difficultés constatées.
Dieudonné Ouattara précise qu’une recommandation a été faite pour que la mise en œuvre de ces suggestions soient suivies par un comité qui sera logé au niveau de la primature tout en rappelant que les différents acteurs de mise en œuvre de ces recommandations ont été signifiés.
Mireille Sandrine Bado
Minute.bf