Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a dénoncé « la situation dramatique du camp de déplacés de Barsalgho, dans la région du Centre-Nord du Burkina ».
Le collectif, depuis 72 heures, dit apprendre « avec tristesse et désolation la dégradation de la situation sécuritaire au camp de déplacés internes de Barsalogho, dans la région du Centre-Nord, qui abritait jusque-là des milliers de Personnes déplacées internes (PDI) ».
En effet, à en croire le CISC, dans la nuit du jeudi 29 juillet au vendredi 30 juillet 2021, vers 2 heures de matin, « plusieurs témoignages concordants » ont fait état d’enlèvements de deux PDI par des groupes armés.
Ces groupes armés, toujours selon le CISC, auraient ensuite donné un délai d’une semaine aux autres PDI pour vider complètement le camp.
Ensuite, poursuit le CISC dans son communiqué, dans la nuit du 1er au 2 aout 2021, les groupes armés sont encore revenus et ont procédé à l’enlèvement, « cette fois-ci, d’une quarantaine de personnes dont des femmes, pour une destination inconnue. »
Un fait qui a créé la panique au sein du camp, contraignant « tous les déplacés » à abandonner le camp ce lundi 2 août 2021, ce, « sans une destination précise ».
Au regard de tous ces faits, le CISC a invité les autorités politiques et administratives du Burkina Faso à prendre toutes les dispositions idoines en urgence pour porter secours à « ces populations déplacées très vulnérables ». Le collectif a aussi invité tous les Burkinabè à « s’insurger contre les ennemis de la nation qui nuisent à l’intérêt supérieur de notre nation ».
Enfin, ce mouvement qui lutte contre l’impunité et la stigmatisation ded communautés a souhaité que toutes les chancelleries présentes à Ouagadougou posent des actions idoines pouvant mettre fin à ces crimes, mais aussi et surtout, aider les populations vulnérables à trouver « des abris dignes et sécurisés ».
Minute.bf