Le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a organisé un congrès extraordinaire pour la reconstitution des membres de son bureau exécutif national. C’etait ce jeudi 4 novembre 2021 à Ouagadougou.
Plusieurs membres du bureau exécutif du CNEI-BF ont été appelés à d’autres fonctions, certains d’entre eux ont démissionné de leurs postes. Il était de bon ton, selon le président du CNEI-BF, Salif Nikiema, de reconstituer le bureau afin que les postes abandonnés ne soient pas vacants. C’est dans vision que s’inscrit de le congrès qui va permettre de trouver de nouveaux membres en remplacement de ceux défaillants.
A cette rencontre, les présidents régionaux et provinciaux du CNEI-BF ainsi que son bureau exécutif ont été mobilisés. Le bureau exécutif compte 41 membres. Les 13 présidents régionaux sont présents à ce congrès avec leurs secrétaires généraux (SG). Les présidents des bureaux provinciaux sont également présents avec leurs SG.
Le CNE-BF est composé de plus de 1000 associations au plan national, comme autorisé par la loi 064. Ce congrès avait donc pour but de réunir les responsables de ces associations, discuter autour de la vie du CNE-BF, et le réaménager pour prendre en compte toutes entités. « Nous voulons mettre une équipe de combat qui va travailler à permettre aux acteurs de l’économie informelle d’aller vers le formel », a assuré Salif Nikiema, président du CNEI-BF. Il a d’ailleurs, sur ce point, rappelé que le premier ministre qui a présidé le colloque du CNEI-BF led 2 et 3 novembre 2021, a promis de travailler avec tous les ministres concernés, pour la mise en œuvre de leurs recommandations, ce qui permettra de relancer l’économie nationale.
« Avec l’insécurité dans notre pays, il faudra que les acteurs de l’économie parlent d’une même voix et aient une même vision dans la lutte contre l’extrémisme violent. Vous savez, il y a beaucoup de nos membres qui sont tombés dans l’extrémisme violent par désespoir. Si nous nous organisons mieux, nous pouvons travailler à sortir tous ces acteurs de cet extrémisme violent », pense Salif Nikiema.
Le CNEI-BF s’engage à lutter contre le VIH/SIDA
Une communication a été donnée à la centaine de congressistes par un représentant du Secrétariat permanent de lutte contre le sida et les IST (SP/CNLS-IST), dans la lutte contre le VIH/SIDA dont la prévalence au niveau national est d’environ 0,7%.
« Le SP/CNLS-IST est venu nous ouvrir les yeux sur cette maladie qui sévit toujours. C’était comme si nous dormions. Beaucoup de nos acteurs pensaient que le VIH/SIDA était une maladie qui n’existait plus. Mais cette communication nous a permis de comprendre que la maladie existe toujours. Nous devons donc prendre les précautions nécessaires pour lutter contre la propagation de maladie. Le secteur informel s’engage à travailler, en collaboration avec le SP/CNLS-IST, à lutter contre cette maladie », a-t-il promis.
Aussi, les acteurs de l’économie informelle veulent-ils travailler à la promotion de la cohésion sociale et à la solidarité. « Tout le monde doit être fier d’être Burkinabè; tout le monde doit apporter sa pierre pour la construction du Burkina Faso, pour que règne la paix et la quiétude, afin que chacun retrouve cette liberté de circuler et que les déplacés internes puissent tous retourner dans leurs localités d’origine », a conclu M. Nikiema.
Minute.bf