Le président du Faso dans un entretien avec la presse ce 11 décembre est revenu sur le massacre d’Inata et sur le rapport d’enquête que la hiérarchie militaire a produit sur ce drame. Faut-il rappeler que 53 gendarmes ont été tués à Inata dans la province du Soum le 14 novembre dernier, lors d’une attaque terroriste contre leur détachement.
« D’abord, ce qui est arrivé à Inata est inacceptable. Vous avez vu l’hécatombe que nous avons subi. Hécatombe qui a été une onde de choc dans tout le Burkina et ailleurs », a reconnu d’emblée le chef de l’État, qui indique qu’à cet effet, il a demandé qu’un rapport soit déposé.
Cependant, « le rapport a été déposé et à la lecture du rapport, le constat est que ça n’a pas établi de façon très claire les responsabilités », a révélé Roch Kaboré. Aussi, le président du Faso a fait clairement savoir pour conclure qu’en tant que chef de l’État, il ne pouvait pas accepter ce rapport au regard de l’engagement qu’il a pris vis-à-vis des Burkinabè. « Il m’était impossible d’accepter le rapport », a-t-il clairement dit.
Selon ses explications, le rapport étant produit dans un délai donné, ceux qui étaient chargés de le produire n’ont pas eu le temps nécessaire pour approfondir certaines choses. C’est ainsi qu’il leur a encore été donné 10 jours supplémentaires, à compter du 3 décembre dernier pour déposer le deuxième rapport.
Minute.bf