Me Mamadou Coulibaly a plaidé pour son client, l’accusé Albert Belemlilga ce mardi 22 mars 2022.
Dans sa plaidoirie, l’avocat a basé son argumentaire sur la « discipline militaire ». Cette discipline selon lui, confère à tout soldat de rang d’obéir aux ordres et sans murmure. « C’est ce qu’a fait mon client. Il a rejoint la Force d’intervention du ministère de l’administration territoriale et de la sûreté (FIMATS) sur ordre de son chef », a-t-il déclaré. Il a dans son argumentaire, cité les avocats de la partie civile qui ont, selon lui, émit deux sortes de complicité, celle interne et externe. « Dans la complicité externe, ils ont cité certains pays de la sous-région. Sur le plan interne, ils ont cité les partis politiques membres du Conseil national de la révolution (CNR). Mais ils n’ont pas reproché à mon client d’avoir exécuté un ordre de sa hiérarchie, encore même qu’il n’a posé aucun acte contraire à la loi y étant. »
Il a donc plaidé à ce que la chambre « relaxe l’accusé Albert Belemlilga pour conviction de l’incompatibilité de l’infraction. »
En rappel, l’accusé Albert Belemlilga est poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’État. Il lui est reproché d’avoir participé à la neutralisation de la Force d’intervention du ministère de l’administration territoriale et de la sûreté (FIMATS).
Mathias Kam (Stagiaire)
Minute.bf