Depuis quelques jours, des audios circulent dans les groupes WhatsApp et incitent « à des tueries de masses, à l’épuration ethnique et à la sédition ». Dans le point de presse du gouvernement après le Conseil des ministres de ce mercredi 17 août 2022, le gouvernement par l’entremise du porte-parole a condamné ces propos « haineux, subversifs et dangereux » pour le Burkina Faso.
Selon Lionel Bilgo, ces propos viennent « nous rappeler la nécessité d’agir résolument et fermement avant que l’irréparable ne se produise ». « Le ton et les mots utilisés donnent froid au dos et témoignent de la gravité de la situation. Il s’agit bien de discours haineux, subversifs, dangereux et inacceptables dans un pays aussi riche et diversifié comme le Burkina Faso », a réagi le ministre Bilgo.
Aussi, poursuit-il : « [cela] appelle de notre part une condamnation sans réserve et sans ambiguïté ». Dans ce sens et selon la logique en droit qui sous-entend que « l’intention vaut l’acte », le ministre Bilgo a annoncé que « toutes les conséquences de droit vont être tirées de ces propos assumés ».
Pour le porte-parole du gouvernement, « il faut déconstruire ces discours haineux qui mettent à mal la cohésion et l’unité nationale. »
« Le Burkina Faso restera un et indivisible. Et tout citoyen devra rester fidèle au Ditanyé, l’hymne de la victoire que nous aimons entonner fièrement chaque fois qu’on se retrouve face aux défis. La Patrie ou la mort, dit-on, nous vaincrons », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Lionel Bilgo a lancé un appel à faire confiance aux Forces de défense et de sécurité (FDS) héroïques qui se donnent tous les moyens de bouter l’ennemi hors des frontières du Burkina.
« Elles (FDS, ndlr) doivent être soutenues dans cette mission cardinale. Elle a besoin de la collaboration patriotique de tout citoyen qui doit faire corps avec nos vaillants soldats en étant chacun à son niveau des soldats acquis à la cause de la nation, le bien que nous avons tous en commun », a soutenu Lionel Bilgo.
Minute.bf