Jean Yves Kambou Sansan faisait partie du lot d’étudiants qui avaient été conduits au conseil de l’entente le 19 mai 1990. A l’audience de ce jour 20 septembre 2022 au Tribunal de grande Instance Ouaga II, il est revenu sur les circonstances dans lesquelles son camarade Dabo Boukary est décédé.
Selon lui, après leur arrestation, ils ont été conduits au Conseil de l’Entente où ils ont été enfermés dans des toilettes abandonnées. « Quand je vous parle de toilette abandonnée c’est réellement une toilette abandonnée, avec de l’eau qui coulait partout et tout ça », a-t-il décrit. Selon ses explications, quelques temps après, ils ont été sortis dans la cour où ils ont été « copieusement battus avec des cordelettes ». Et de poursuivre : « quand on nous a fait rentrer dans les toilettes, Dabo ne tenait plus sur ses jambes. En partant, il a vomi du sang et des grains de riz. Et quand ils nous ont poussés dans la maison, Dabo est tombé juste devant la porte et ils ont refermé ».
Jean Yves Kambou Sansan ajoute également que « quelques temps après, Dabo Boukary agonisait. Ses pieds étaient dans l’eau et ça faisait du bruit. Alors, l’élément posté dehors, a demandé qui fait ce bruit, que la personne arrête. Entre temps, Dabo Boukary a émis un cri. C’était son dernier cri d’ailleurs. Il a dit : « pardon, je ne le ferai plus » et puis c’était le silence total », se rappelle Jean Yves Kambou Sansan.
Le témoin a poursuivi en indiquant que l’élément posté dehors est entré dans les toilettes pour verifier. « Quand il a poussé la porte pour rentrer, il a vu que c’est Dabo. Il lui a donné un coup de pieds. Mais quand il a vu que Dabo ne réagissait pas, il est ressorti en vitesse pour informer les autres éléments dehors ». Par la suite, poursuit le témoin, le général Gilbert Diendéré est arrivé dans la salle et a pris le pouls de Dabo. Chose après laquelle, le corps a été enlevé. Jean-Yves Kambou Sansan se souvient aussi avoir remarqué une bosse sur le front de Dabo Boukary lorsque les éléments sont venus enlever le corps. «Je me dis que c’est peut-être dû aux cordelettes qu’on prenait pour nous battre. Parce que c’était des cordelettes avec une sorte de boule en fer au bout. C’est certainement cette boule là qui a causé la bosse sur le front de Dabo» a-t-il explqué.
Oumarou KONATE
Minute.bf
Des vampires comme ça. Le même Dienderé qui disait ne pas maîtrisé ses éléments la?
Comment peut on torturer des gens jusqu’@ ce que Mort s’enterre suive? C’est cruel, que ses bourreaux paient leur forfaiture au nom de la verite.
Après que réconciliation avec ça? Où est l’autre qui est aller amener l’autre de la côte d’Ivoire viens écouter quand on dis justice c’est pour que tout ceux détiennent une partie de pouvoir ne puisse faire ce qu’ils veulent
Celui qui produit un acte qu’il sache que l’acte peux le rattraper
Ce qui fait encore très mal, est que Certaines personnes s’assoient sur leurs deux fesses et trouvent qu’il faut pardonner si facilement. Avant de pardonner, il faut d’abord la justice et que chacun écope de sa peine.
Que chacun récolte ce qu’il a semé.
Que chacun ait le courage de s’assumer.
Que nous restons hommes,car en ôtant la vie des autres qu’on ait le courage de dire qu’on l’a fait effectivement et qu’on est prêt à être fait aussi.
Ne pas reconnaître c’est être vraiment lâche et totalement irresponsable.
Je pensais que ces monsieurs étaient courageux, hommes. C’est maintenant que je comprends que c’est des peureux,et c’est cette peur là qui les a guidé à exécuter sommairement leurs frères d’armes qui les ont fait ce qu’ils sont aujourd’hui.
C’est aberrant. Le dernier jour du jugement vous attend. Même si vous avez échappé celui d’ici, vous n’echapperz pas l’autre côté.
Ça fait extrêmement très mal qu’on ne peut expliquer à quelqu’un.
Faire vos frères vos animaux et les abattre quand vous voulez.
Dieu vous attend.
Quand on vous juge et vous condamné vous commencez à paniquer. Pensez-vous que vous allez échapper au dernier jugement d’où vous serez sévèrement sanctionné par rapport au jeu qu’on est en train de faire avec vous ici