L’autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) a organisé, en collaboration avec la Cour des Comptes et le parquet, près le Tribunal de grande Instance Ouaga I, un atelier de sensibilisation des acteurs de la chaine financière sur la question de la corruption. Placée sous le thème : « La responsabilité des acteurs, fautes de gestion, procédure de sanction et conseils pratiques », cette activité entre dans le cadre de la journée internationale de lutte contre la corruption célébrée les 09 décembre de chaque année.
C’est sous le thème : « Lutter contre la corruption, quels enjeux pour la restauration du territoire national ? » que le Burkina Faso célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption. Une activité instaurée partout dans le monde, pour sensibiliser les citoyens sur les dangers du phénomène de la corruption et réfléchir sur les moyens pour l’endiguer.
Selon le Contrôleur général d’Etat, Philippe Neri Kouthon Nion, le présent cadre qui mobilise l’ ensemble des acteurs de la chaîne financière est d’une importance particulière, en ce sens qu’il constitue une opportunité d’échange d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion vertueuse des finances publiques. De ses explications, l’activité sera marquée par plusieurs communications en lien avec le phénomène. « Nous avons inscrit un ensemble de thématique pour leur rappeler les différentes règles qui régissent la gestion de la finance publique. Et surtout aussi, pour leur donner des conseils pratiques pour une gestion vertueuse des finances publiques dans notre pays », a-t-il laissé entendre.
Il s’agira plus concrètement, selon lui, de rappeler les règles qui régissent la gestion de la finance publique, les différents faits qui peuvent être constitutifs d’infractions. A l’en croire, la corruption a atteint un niveau alarmant au Burkina Faso. Ce qui nécessite, de ses dires, que des actions fortes soient menées pour non seulement refuser ce fléau mais aussi pour l’éradiquer.
« Aujourd’hui, nous retenons que la corruption est à un état tel qu’il faudrait que tout un chacun s’engage à travers un message de refus de la corruption à tous les niveaux », a conclut le contrôleur tout en souhaitant que les communications qui seront faites, contribuent à l’amélioration de la gestion financière au Pays des Hommes intègres.
Oumarou KONATE
Minute.bf