Des personnes au nombre de 11 ont trouvé la mort dans les locaux de la police des mœurs et des stupéfiants, à Ouagadougou. Dans un communiqué, le Procureur du Faso apporte sa version des faits. Lisez !
« Le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou a été informé, ce jour 15 juillet 2019, par la Directrice de la Police Judiciaire de la Police Nationale de ce que onze (11) personnes gardées à vue à l’unité Anti-Drogue (UAD) pour des infractions relatives à la législation des stupéfiants sont décédés dans la nuit du 14 au 15 juillet 2019. Accompagnés de ses substituts et assisté des services techniques, le Procureur du Faso, s’est transporté sur les lieux en vue des constatations d’usage. Elle informe l’opinion publique que dans le cadre d’une enquête qu’elle a ouverte, des médecins légistes ont été requis à l’effet de procéder à des examens et autopsies nécessaires. Le Procureur du Faso présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées ».
Le Procureur du Faso
Maïza SEREME
Chevalier de l’ordre de mérite de l’Etalon
Il histoire qui restera probablement sans suite. On est au Faso. Si le drame de yirgou est resté sans suite c’est pas ce cas qui va nous surprendre.
Une histoire qui restera probablement sans suite. On est au Faso. Si le drame de yirgou est resté sans suite c’est pas ce cas qui va nous surprendre.
Ha ces journalistes ? Où est la VERSION DES FAITS du Procureur ? Il aurait plutôt parler de la « déclaration » du procureur. Enfin, il faut toujours du sensationnel.
L’opinion burkinabé est areactive et molle. Tous les crimes du monde pourront être perpétrés à cette allure.
Autrement les rues devraient être inondées pour manifester notre désarroi avant même l’ouverture d’une enquête.
Mais comme on le constate ça et la, nous serons dans les voies classiques qui ne nous serviront que du dilatoire.
J’ai été touché du fond de mon âme quand cette nouvelle m’est parvenu et même si le DG a été délogé je ne trouve toujours pas satisfaction.
Mon Burkina doit être aux aguets.