Levée de rideaux pour la première édition du Festival international des instruments et danses traditionnelles à Ouagadougou (FITO), ce vendredi 26 mai 2023 à Ouagadougou. L’événement est placé sous le patronage du Ministre de la communication de la culture des arts et du tourisme Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo.
« Culture, facteur de cohésion sociale et de développement durable », est le thème retenu pour cette première édition du Festival international des instruments et danses traditionnelles à Ouagadougou (FITO). Il s’agira à travers cette thématique de promouvoir durant 48 heures, la mosaïque de danses traditionnelles qui définisse la culture burkinabè. C’est également une occasion de redorer le blason de certains instruments de la musique traditionnelle méconnus jusque-là par la jeunesse et menacés de disparition. C’est le cas du bendré, la kora, le lelongo, les flûtes… Le FITO, c’est aussi une aubaine pour promouvoir les danses traditionnelles comme le warba, le binon, le tantchala, et bien d’autres.
Pour le promoteur, Guy Marc Koussoubé, le FITO vise à montrer la résistance, la cohésion sociale et la résilience du peuple burkinabè malgré le contexte sécuritaire et humanitaire difficile.
« Nous avons jugé bon de mettre quelque chose en place pour promouvoir ces instruments de musique et pendre ces instruments travailler pour une cohésion sociale, pour un Burkina de paix car les instruments de musique, les pas de danses sont des moments, des canaux de communication entre plusieurs communautés », a soutenu M. Koussoubé.
Pour le représentant du ministre de la culture des arts et du tourisme, Hamidou Belem, le FITO est la bienvenue dans le paysage culturel car il contribuera à mettre en exergue le patrimoine culturel immatériel.
« Ce festival est une mise en valeur de notre patrimoine culturel identitaire. Et les sons émis par ces instruments constituent ce que nous appelons le patrimoine culturel immatériel », a-t-il indiqué. Pour lui voir un groupe de jeunes s’investir dans la promotion de ces instruments ne peut qu’être saluer à sa juste valeur.
Des dires, de Dr F. Élise Thiombiano/Ilboudo, représentante de la marraine de cette première édition du FITO, on ne peut faire un développement durable que sur la base de sa culture. Pour l’ancienne ministre de la culture des arts et du tourisme, les instruments de musique véhicule la parole, la connaissance, l’information, le comportement qui sont à prendre en compte dans le cadre du développement.
En rappel, c’est environ 21 troupes de danses traditionnelles et d’instrumentistes qui feront des prestations intercalées pour mettre en exergue la culture burkinabè dans toute sa diversité. Les Burkinabè sont invités dans leur ensemble à découvrir la diversité culturelle du pays à travers ses instruments de musique traditionnelle et les danses traditionnelles au Musée national du 26 au 27 mai 2023.
Jean-François SOME (Stagiaire)
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