Ceci est une déclaration de clients des promoteurs immobiliers sur la promulgation par le chef de l’État, de la loi sur la promotion immobilière. Lisez plutôt !
Peuple du Burkina Faso, hommes de bonne foi et de bonne volonté, épris de paix et de justice,
Le président de la transition, chef de I’état a définitivement clos les débats quant au projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso, en procédant à la promulgation de ladite loi le 03 juillet passé.
Dès cet instant, tous les citoyens sont donc assujettis aux nouvelles dispositions dans une posture républicaine. A ce sujet, nul ne peut contester ou dénier à un gouvernement d’user de ses prérogatives pour enclencher des reformes qu’il juge utiles et nécessaires pour l’ensemble du peuple dans sa majorité écrasante.
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Cependant, I’adoption d’une loi est souvent précédée par des études de cas spécifiques aux fins de donner toutes les garanties de succès à ladite loi et sa popularité.
C’est dans cet ordre d’idée que, bien que le jargon juridique stipule que la loi n’est pas rétroactive et qu’à la lumière des interviews, des déclarations de certaines autorités en charge de l’urbanisme, des activités foncières et de l’habitat faisant état de l’invalidité des acquisitions de terrains auprès des promoteurs immobiliers par des milliers de citoyens burkinabè, apparaissent comme des coups de massue à la nuque.
Lorsque ces citoyens s’engageaient aux achats de ces parcelles, aucune disposition de loi le leur interdisait, et mieux, ces promoteurs immobiliers et fonciers agissaient au vu et au su de tous, donc dans la légalité. Alors, pourquoi veut-on exproprier des citoyens par l’application de la nouvelle loi ?
Nous pensons jusqu’à preuve du contraire que tout gouvernement dans son magistère cherche le mieux-être des citoyens dans la prise des textes législatifs et règlementaires.
Aussi, en voulant coûte que coûte faire passer en pertes et profits les acquisitions de ces foultitudes de citoyen, on crée de manière évidente des frustrations au nom du peuple ! Lequel ? D’autant qu’il s’agit de certaines composantes non négligeables du même peuple au nom duquel on pense ou prétend agir.
C’est pourquoi, nous, acquéreurs de parcelles auprès des sociétés immobilières, très inquiets et soucieux de préserver nos acquis, sortons du silence pour lancer un appel pressant aux plus hautes autorités de ce pays, aux juristes de bon aloi aux fins de parvenir à des solutions apaisées et profitables à tous. Loin de nous de vouloir défier l’autorité de la loi qui s’impose à tous, mais que des dispositions transitoires soient prises pour protéger les acquis des citoyens.
Cet appel n’est pas une provocation et il faut éviter les amalgames en la matière car nous sommes tous de ce pays et personne n’est contre son développement.
Les clients des sociétés immobilières sont donc pendues aux basques des autorités à l’effet de parvenir à des solutions consensuelles, car la mise à l’écart d’une bonne partie du peuple ne saurait refléter une politique de réforme probante aux profits du peuple.
Nous, bénéficiaires de parcclles issues des promoteurs immobiliers, ne sommes que des
victimes collatérales. En freinant l’action des promoteurs immobiliers, l’autorité vient à brimer le citoyen modeste de pouvoir s’offrir une maison descente.
Dans le souci de préserver une justice sociale à une partie importante du peuple souscripteur de ces parcelles, nous demandons l’indulgence du gouvernement en permettant aux sociétés de promotions imobilières de terminer ce qu’elles avaient commencé.
Hier, il est permis de consommer du riz et aujourd’hui on vous dit que c’est le haricot qui est désormais autorisé en lieu et place du riz et contre toute attente, on revient chicoter ceux-là qui ont consommé ce riz naguère autorisé ! Au demeurant, nous restons confiants que notre message sera entendu et escamotera toute tentative tendancieuse de spéculations contraires.
Dieu et les mânes de nos ancêtres protègent le Burkina Faso!
Le Coordonnateur des clients des sociétés immobilières
Panaba DAKISSAGA
Tél: 78 67 20 97
Vraiment vous avez parfaitement bien dit que les autorités prennent ce cris de cœur au sérieux si cette loi avait donné un temps au propriétaire immobiliers de satisfaire ces clients avant sont application pour moi je crois que peut-être que sa pouvait aidé mais que Dieu nous aide
100% pour la Réforme foncière engagée, mais farouchement contre que les acquis des clients soient remis en question par une rétro activité de loi.Pourquoi ? parce que les acquéreurs de ces parcelles ont agit de bonne foi, confiant que les Promoteurs immobiliers agissaient dans la l’égalité dans un pays gouverné. Aucun tort ne doit être reporté sur les acquéreurs mais sur les Promoteurs qui ont agit dans l’illégalité. Mieux il faut des mesures conservatoires pour protéger les citoyens honnêtes qui se sont saigner pour s’offrir un toi. C’est un DEVOIR pour l’Etat .
Il Faut le. President regarde la loi encore c’est un grand risque
C’est bien juste ce qui est dit dans ce courrier.
L’état était bien là quand les promoteurs immobiliers vendaient les parcelles aux citoyens.
L’état n’a jamais attiré l’attention qu’il y avait un quelconque risque à approcher un promoteur immobilier.
Alors si aujourd’hui, un seul citoyens burkinabè est brimé dans cette situation alors l’injustice n’aura pas fait place à la justice au Burkina Faso. L’état c’est nous tous et pas seulement ceux qui sont aux commandes du pays. J’apprécie notre président et reste convaincu au vu de tous ses actes posés, qu’il a toujours oeuvré dans la droiture. Il trouvera avec son gouvernement, une solution salutaire à cette situation.
Je me pose la question : Que deviennent les cités du 11 Décembre ?.Que dit la CEGECI à propos des acquéreurs des logements sociaux qui ont tout payé (7.500.000 FRS) pour la cité à Ziniaré ?. Ça c’est l’Etat à qui nous avons eu confiance depuis 2020.Les déplacés ont eu leurs logements en 1 an,c’est très bien.Que la paix revienne au BF.Tout burkinabè est burkinabè.Aux Dieux de l’intelligence comprendront.Nous sommes retraités en location après avoir souscrit à la CEGECI.Qu’Allah nous pardonne.