mercredi 11 décembre 2024
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Menace d’intervention militaire de la CEDEAO au Niger : Le Burkina « prêt à se retirer » de l’organisation (Ministre de la Défense)

Le Burkina Faso et le Mali désapprouvent les sanctions prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour condamner le coup d’État au Niger. Pis, les deux pays membres de l’organisation ont menacé de « riposter si la CEDEAO intervenait militairement » au Niger.

Dans ce bras de fer entre la CEDEAO et le Niger, le dernier cité peut compter sur ses voisins directs que sont le Burkina Faso et le Mali. Si les menaces d’intervention militaire de la CEDEAO pèsent sur le Niger, le Burkina Faso et le Mali sont « aussi prête à riposter et soutenir le Niger ».

« L’agression on l’attend ! », a lâché le ministre de la défense du Burkina Faso, le Col-major Kassoum Coulibaly dans un entretien sur le média eusse Sputnik.

En effet, les chefs d’État de la CEDEAO ont choisi « la voie militaire » pour rétablir Mohamed Bouzoum dans ses fonctions de président démocratiquement élu, jadis déchu le 26 juillet dernier.

En réplique à ces « menaces de la CEDEAO », le ministre de la Défense nationale du Burkina Faso, tout comme les présidents du Burkina Faso et du Mali l’ont affirmé, « [ils] sont prêts à se retirer de la CEDEAO ». Et le ministre Coulibaly de justifier son propos : « on trouve que ça ne serait pas logique, qu’une communauté qui est faite pour que nous vivions ensemble, que nous commençons à nous faire des bagarres inutiles pour souvent des intérêts d’individus ou des intérêts particuliers. Nous pensons au fond qu’il faut penser aux intérêts des populations. C’est pour ça qu’on parle de la CEDEAO des peuples ».

« On n’a pas le droit de nous faire la guerre entre nous »

Le Burkina Faso, tout comme le Mali et le Niger sont membres de la CEDEAO depuis sa création. À ce titre, le ministre de la Défense Kassoum Coulibaly, pense que « c’est assez choquant de penser que parmi les mêmes États, on veut se faire la guerre entre nous ». « Que certains chefs d’États veulent faire la guerre à d’autres pays sous les prétextes de gouvernance, de textes de démocratie et surtout ce qui est choquant pour ramener, instaurer un régime peut-être déchu par le coup d’État », s’est révolté le ministre d’État burkinabè.

Lire aussi ➡️ Niger : Le Burkina Faso et le Mali déploient des avions de combat pour contrer la CEDEAO

En rappel, le Burkina Faso et le Mali ont déjà déployé des avions de combat à Niamey pour répondre à l’intervention annoncée de la CEDEAO. Les chefs d’état-major général des armées de la CEDEAO réuni en assemblée ont même annoncé, cette fin de semaine, que « l’intervention au Niger serait à court terme »

Minute.bf

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