Renversé le 26 juillet par le coup d’État du général Abdourahamane Tiani, le président refuse toujours de démissionner selon les informations de Jeune Afrique (JA). Détenu dans sa résidence par les autorités militaires avec son épouse et son fils, il croit plus que jamais en son retour au pouvoir.
Selon JA, ceux qui continuent à lui parler au téléphone évoquent volontiers son « courage » et sa « détermination ». Depuis le coup d’État qui l’a évincé du pouvoir le 26 juillet, Mohamed Bazoum est retenu dans sa résidence, située dans l’enceinte du palais, à Niamey. Il a interdiction d’en sortir et de recevoir qui que ce soit – hormis son médecin personnel.
Le président nigérien, qui a toujours son téléphone, selon le média, échange quotidiennement avec son homologue français, Emmanuel Macron, dont il apprécie le discours très ferme à l’égard des putschistes qui l’ont renversé. Il s’entretient aussi très souvent avec plusieurs présidents de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Parmi ceux dont il est le plus proche figurent Macky Sall, Alassane Ouattara, Patrice Talon, Umaro Sissoco Embaló ou encore Bola Tinubu, président en exercice de l’organisation sous-régionale.
Et à tous, il répète d’après Jeune Afrique, sa détermination à revenir au pouvoir, par une intervention militaire de la Cedeao s’il le faut – laquelle, selon une source militaire régionale, « continue à se préparer » dans la plus grande discrétion.
L’on apprend également des informations données par JA, que Mohamed Bazoum est désormais remonté contre son prédécesseur Mahamadou Issoufou, dont il est aujourd’hui convaincu du rôle trouble dans le putsch du 26 juillet.
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