Ceci est une déclaration de la Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP) en lien avec la situation. A quelques jours de l’an un de la prise du pouvoir par le Capitaine Ibrahim Traoré, la Coalition réitère son appel à une « réconciliation nationale », à la « dissolution de l’Assemblée législative de Transition (ALT) et l’organisation de nouvelles « Assises nationales ». Lisez plutôt !
A l’orée de cette rentrée scolaire 2023-2024, nous souhaitons une bonne rentrée à tous ; nos vœux les meilleurs par anticipation de fin d’année et nos vœux pour l’an I de la transition.
Chaque fête d’anniversaire est l’occasion de bilan et de nouvelles résolutions. C’est l’an I du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration 2 (MPSR2) et le chef de l’état le Capitaine Ibrahim Traoré n’échappe pas à la règle.
Chaque jeune du monde devra prendre conscience de son rôle pour participer au processus de transformation de sa société. Nous devrions apporter notre contribution par nos idées novatrices et leurs potentiels considérables en faveur de la future société afin de bâtir la paix, la sécurité, le dialogue, la compréhension mutuelle et le développement socio-économique pour un Burkina meilleur.
C’est pourquoi la Coalition pour un Burkina Réconcilié et Paisible (CBRP), forte de son engagement à toujours être présente, depuis sa création (l’année écoulée) d’apporter activement sa pierre constructive pour garantir la paix, la sécurité et le mieux vivre-ensemble dans notre pays même joue sa partition.
Notre problème commun est toujours d’actualité : l’insécurité dans un pays désunis. Le Burkina Faso, va-t-il s’en sortir dans cette situation ? A ce jour s’impose la nécessité de construire une paix pour un développement durable en faveur de notre peuple et des générations à venir.
Cependant dans un Burkina de multiples cultures et traditions diversifiées en centaines d’ethnies et de tribus, jadis divisés par les violences internes, la guerre civile et les conflits armés interethniques qui n’ont épargné aucuns des terribles conséquences, dont des pertes en vies humaines à grande échelle, l’enrôlement et l’enlèvement massifs des personnes dans les forces et groupes armés, l’augmentation effrénée du nombre des veuves, des orphelins, des chômeurs, des handicapés, des déplacés internes, la destruction de la biodiversité, la détérioration des tissus économiques, sociaux et sanitaires, la hausse de la criminalité, les pillages et exploitations illégales des richesses minières et forestières. Bref une tragédie qui, véritablement, hypothèque l’avenir des millions des Burkinabè.
Notre jeunesse occupe plus de soixante-cinq pour cent de la population générale du pays. Avec une telle démographie, faut-il espérer vivre un jour dans un Burkina où les hommes palabrent entre eux ? Comment dialoguer et se comprendre mutuellement ? Que devons-nous faire pour un retour à la stabilité et au développement durable ? Une jeunesse bourreau et victime d’autres fois, que ferons-nous pour relever nos propres défis ? Qu’adviendra-t-il de la longue marche vers la stabilité pour la construction de la paix au Burkina Faso ? Que signifierait construire la paix ? Comment construire la paix pour créer un Burkina viable, prospère et durable ?
Ces questions nous doivent être préoccupantes en commençant par nos autorités. Notre vision en tant que jeune constitue un rêve irréversible, une solution idéale aux maux qui attaquent la société de notre temps. L’unité constitue une force impérative pour vaincre le terrorisme et consolider une paix durable.
Si nous n’abordons pas le problème du Burkina avec un front commun et une résolution commune, nous perdrons notre temps en marchandage et en arguments vides. Cette union, nous devons la réaliser sans sacrifier nécessairement nos diverses souverainetés, grandes ou petites. Si nous pouvons donner un exemple d’un Burkina uni, nous aurons apporté la solution à l’insécurité à laquelle aspirent aujourd’hui tous les hommes et les femmes des campagnes.
Au vu de ce qui précède, la Coalition pour un Burkina Réconcilié et Paisible appelle son Excellence, le Capitaine Ibrahim Traoré à :
- Entamer une dynamique de réconciliation nationale à multiples facettes : politique, militaire, communautaire, diplomatique et de voisinage (notamment RCI) en vue de la réalisation de l’unité nationale ;
- L’organisation d’une journée de concorde nationale à laquelle certains prisonniers politiques seront graciés ;
- La mise en place d’un gouvernement d’union nationale ;
- La dissolution de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) et à la convocation de nouvelles assises nationales en vue de l’adoption d’une nouvelle charte de Transition.
A toute la jeunesse burkinabè, représentant la future nation digne et prospère, la CBRP vous appelle dans toutes vos diversités, différents de par votre dialecte, religion et coutumes à une union sacrée dans une culture commune, une même histoire et dans une volonté de vivre ensemble avec l’unique conscience d’être Burkinabè et la fierté d’être frère à jamais. Ce n’est que par cette attitude que nous pourrons vaincre le terrorisme et redonner à notre cher pays sa paix d’antan.
Que vivent le Burkina Faso et son peuple !
François Zangré, Coordonnateur du CBRP
Minute.bf
