La longue crise qui secoue le congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP) s’est déportée à Abidjan pour esperer trouver un solutionnement auprès de son cofondateur, Blaise Compaoré. Exilé en Côte d’Ivoire depuis qu’il a été chassé du pouvoir par un soulèvement populaire, le fondateur de l’ex-parti au pouvoir observait son parti tangué au gré des ambitions des uns et des autres. Cela a conduit à la naissance de camps et à la suspension et l’exclusion de certains militants de premier plan par la direction du parti dirigée par le camp de Eddie Komboïgo. D’autres ont préféré démissionner. C’est le cas de Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) et de Boureima Badini.
Voyant son parti voler aux éclats, Blaise Compaoré a convoqué les camps de Eddie Komboïgo et de Léonce Koné pour tenter d’éviter l’explosion totale du parti. Ainsi, à l’issue de leur conclave, le cofondateur, qui est par ailleurs président d’honneur du parti a, dans un document parvenu à www.minute.bf, dit qu’il n’etait pas informé par le camp de Eddie Komboïgo de sanctionner des militants. Un précédent qu’il dit regretter.
Par ailleurs, il a demandé à Eddie Komboïgo de « rapporter les sanctions » et à gerer le parti dans l’esprit de la « cohésion ». Le fondateur tente par là de calmer lea ardeurs du président du parti et l’on pourrait se demander si cela ne constituait pas un camouflet pour Eddie Komboïgo. Blaise Comaporé a également demandé aux militants qui attaquent le parti en Justice d’arrêter cela.
Pour autant, la crise au CDP est-elle terminée?
Wait and see !
J’avais bien dit que ces sanctions seront un boomerang sur Eddy et sa bande. Alors si les pro Eddy sont vraiment attachés au respect des textes et de la discipline du parti comment vont ils faire puisque le candidat du CDP aux présidentielles doit être validé par le fondateur et président d’honneur du parti?