La Direction générale de la Police nationale dans un communiqué ce vendredi 23 février 2024 a démenti les rumeurs faisant état d’une grogne au sein du Groupement des Unités Mobiles d’Intervention (GUMI).
Le 22 février 2024, le Directeur général de la Police Nationale mettait « fin à la mission et aux activités » de sécurisation des éléments du gente Groupement des Unités Mobiles d’Intervention (GUMI 9) qui était basé à Yamba dans la province du Gourma, région de l’Est. À en croire la hiérarchie policière, ce message « sans appel », permet « de réorganiser et de traiter dans le fond, tous les problèmes de ce GUMI ».
Ainsi donc, depuis ce jour 23 février 2024, « des publications malveillantes tentent de semer la confusion dans l’opinion publique et de mobiliser les éléments des autres GUMI à observer un mouvement d’humeur collectif », relève la police nationale dans un communiqué, ajoutant que d’autres publications « fallacieuses ont fait état de tirs effectués » au sein des GUMI en activité.
Le Directeur Général de la Police Nationale et l’ensemble du commandement, tiennent à saluer et à féliciter tous les GUMI et UMI pour le travail satisfaisant abattu au quotidien sur le terrain, et rassurent l’opinion publique que « ces publications sont sans fondement et dénuées de toute crédibilité ». Ils rassurent les populations « qu’aucun mouvement d’humeur et encore moins des tirs, ne sont observés au sein des unités mobiles de la Police Nationale, qui continuent honorablement de mener leurs opérations de sécurisation des populations », a indiqué la Direction de la police nationale.
Le commandement policier a, par ailleurs, invité les Unités engagées au front à redoubler d’efforts en vue de parachever l’œuvre de reconquête du territoire national.
Minute.bf