Le procès de l’affaire chabon fin a repris dans la matinée de ce jeudi 4 janvier 2023 au tribunal de grande instance Ouaga 1. Mais il a une fois de plus été suspendu et renvoyé au 18 janvier 2024, à la demande de l’État burkinabè qui évoque des « transactions toujours en cours » avec les autres parties au dossier.
Dès l’entame de l’audience, l’avocat de l’État burkinabè a demandé un renvoi du dossier à un délai de deux semaines, pour leur permettre d’approcher les autres parties dans ce dossier dont le REN-LAC et la société Bolloré Transport logistics dans le cadre de la transaction qui a été conclue avec Essakane SA. « L’accord qui a été conclu entre Essakane et l’État est une transaction qui règle les différends entre les deux parties, c’est-à-dire l’État et Essakane. Quand on dit Essakane, c’est la société, ses dirigeants et ses employés. Voilà pourquoi nous avons demandé le renvoi ce matin, pour permettre d’inspecter également avec les autres parties pour parvenir à une solution globale pour mettre fin définitivement à cette affaire », a déclaré Me André Ouédraogo, avocat de l’État burkinabè.
Suite à cette demande, le tribunal a décidé du renvoi du dossier au 18 janvier 2024 à 10h.
Soulignons que dans l’affaire charbon fin, le Réseau National de lutte anti-corruption ( REN-LAC) est également partie civile aux côtés de l’État burkinabè. Du côté de la défense, la société Bolloré Transport logistics est également poursuivie, en plus de certains agents de l’Etat burkinabè notamment des agents de la Douane et du Bureau des mines et de la Géologie du Burkina Faso (BUMIGEB). Ce sont donc toutes ces parties que l’État burkinabè veut consulter dans le cadre de la transaction.
Oumarou KONATE
Minute.bf