Dr Arouna Louré du Mouvement les Révoltés est député à l’Assemblée législative de Transition (ALT). Une fonction qu’il ne voit pas comme « une recompense » pour son activisme au renversement du régime Kaboré mais plutôt comme « le signe d’une conviction politique. » www.minute.bf l’a approché dans les couloirs de l’ALT où il a donné une idée de son rôle en tant que député de la transition.
« Etre député à l’ALT fait qu’on prend la pleine mesure des responsabilités que nous venons d’engager. La responsabilité de répondre à ce que nous-mêmes nous avons toujours demandé, la responsabilité également de mettre les sillons d’une nation nouvelle basée sur la bonne gouvernance et la sécurité », a d’emblée fait savoir le désormais député de l’ALT, Dr Arouna Louré.
A ce propos, il a une idée des priorités de cette assemblée de transition. « Les priorités sont de deux titres. Quoiqu’on dise, il y a la question sécuritaire qui aujourd’hui est une préoccupations de tous les Burkinabè. Nous sommes dans un pays avec près de 2 millions de déplacés internes. Si nous reprenons la question de la sécurité, c’est parce que nous avions de la mal gouvernance qui a entraîné tout cela. Donc, nous pensons que la question de de la bonne gouvernance doit être prise en pleine mesure pour pouvoir accompagner la résolution de la crise sécuritaire », a-t-il résumé.
L’occasion pour l’anesthésiste-reanimateur de formation, de répondre à ceux qui jugent son arrivée à l’ALT comme une récompense à son militantisme pour le départ du régime déchu. « Nous laisserons le temps au temps pour voir ce que nous allons pouvoir apporter. Si nous apportons quelque chose de plus-value, alors les personnes qui ont dit cela se rendront compte que ce n’est pas de la récompense mais c’est plutôt une question de conviction politique », a-t-il répondu.
Se faire juger au pied du mur, c’est ce que demande Dr Louré qui, faut-il le souligner, ambitionne de briguer la présidence de l’ALT aux côtés de 3 autres candidats.
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