Le 27 août 2021, trois travailleurs du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ont été assassinés à Banlo dans la commune de Bouroum-Bouroum, province du Poni, région du Sud-Ouest. Un an après ce drame, le CCVA a tenu une cérémonie d’hommage à leur endroit et saisi l’occasion pour demander justice pour les victimes. La cérémonie s’est déroulée au CCVA-Gonsé, le samedi 27 août 2022, en présence de la Directrice générale du CCVA, Zalissa Koumaré/Ouillio, du secrétaire général du ministère des Transports, des familles des victimes…
27 août 2021 – 27 août 2022. Cela fait maintenant un an que Harouna Ouédraogo, Jacques Naré (contrôleurs mécaniciens) et Edmond Naba sont assassinés à Banlo dans la région du Sud-Ouest. Un an après cet événement douloureux, le CCVA a tenu à honorer leur mémoire en leur dédiant cette journée du 27 août 2022 ponctuée par une plantation d’arbres.
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« Un an après, les incompréhensions, les multiples interrogations et questionnements restent sans réponses. L’insécurité routière que ces agents combattaient au quotidien, a malheureusement eu raison d’eux… Les conditions dramatiques et d’une autre époque dans lesquelles ils ont trouvé la mort n’ont pas droit de cité dans le pays des Hommes intègres », a regretté la directrice générale du CCVA Zalissa Koumaré, lors de son discours.
Elle a par ailleurs souligné que son institution entend perpétuer la mémoire de ses agents qui ont été de grands acteurs de la sécurité routière. Pour elle : « plus qu’un symbole, se remémorer les conditions de leur disparition est une invite à un changement véritable de comportement. C’est à ce seul prix que nous pourrons créer et entretenir la cohésion sociale, chère et importante pour notre pays ». Zalissa Koumaré ayant confiance à la justice, dit attendre le dénouement judiciaire de l’affaire.
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Pour sa part, le secrétaire général du ministère en charge des Transports, Jean-Claude Zongo, représentant le ministre, a exprimé au nom du CCVA, la compassion et la solidarité du ministère face à cet évènement douloureux: « C’est un événement qui a marqué la conscience de tous ». Il a traduit la compassion du ministère à l’endroit des proches, collègues et familles des victimes. Tout en invitant les uns et les autres à aller au-delà de certaines considérations, il a rassuré que la loi sera dite dans cette affaire.
Pour la délégué du personnel, Mariam Diallo, un an après, les souvenirs sont toujours douloureux en ce sens que justice n’est toujours pas rendue. « Nous avons toujours le cœur meurtri. C’est comme si c’est toujours l’instant présent. Nous attendons que la justice soit faite. On a tué des gens comme cela. Nous attendons que la justice soit faite pour que leurs âmes reposent en paix », a dit la délégué du personnel qui dit souhaiter un jugement diligent du dossier.
Pour clore la cérémonie d’hommage, une plantation d’arbres en mémoire aux disparus a été faite, symbole de la vie et de la renaissance.
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