Les débats, dans le cadre du procès des prevenus poursuivis dans l’affaire de l’incendie du palais du Mogho Naaba, se poursuivent du côté du tribunal de grande instance de Ouagadougou. Après l’audition du principal accusé dans cette affaire, Marcel Tankoano, c’est au tour de Désiré Guinko, ancien chargé de mission à la présidence du Faso sous Roch Marc Christian Kaboré, par ailleurs porte-parole du Front uni pour le Faso (FUF), de comparaître à la barre.
Poursuivi pour les faits « d’incitation à la commission du délit de la dégradation des biens, d’incitation à un attroupement non suivi d’effet et de mise en danger de la vie d’autrui », il a plaidé non coupable au début de l’audience .
Appelé à la barre, Désiré Guinko s’est voulu catégorique. « J’ai dit à la police que je suis un otage entre leurs mains. J’aimerais que le tribunal me dise ce que je fais ici. Je n’ai rien à me reprocher. Je ne suis lié ni de près ni de loin à cette affaire d’enregistrement d’audios qui appellent à incendier le palais du Mogho Naaba. Je ne me reconnais pas dans cette affaire crapuleuse », a-t-il lancé, lorsque le président du tribunal lui a demandé de revenir sur les faits pour lesquels il répond ce jour.
L’audience est suspendue pour l’heure. Elle devrait reprendre dans peu…
Oumarou KONATE
Minute.bf