Les Forces Armées nationales ont été accusées par Radio France internationale (RFI) d’exactions sur des civils, le lendemain de leur bilan mensuel qui fait état de plus d’une centaine de terroristes neutralisés dans le cadre de plusieurs opérations de lutte antiterrorisme sur le territoire national.
Qualifiant de « graves allégations » les propos rapportés par RFI, dans un article titré : « Burkina : plus d’une centaine de civils auraient etė tues lors d’exactions des forces armees », publié en ligne le 22 avril 2022, le ministre d’Etat, ministre de la défense et des anciens combattants a réaffirmé « avec force, que les Forces Armées Nationales, engagées dans plusieurs opérations de sécurisation du territoire national accomplissent leurs missions avec une conscience élevée du respect des Droits Humains. »
Il a rappelé que « ces opérations visent prioritairement la protecion des populations et leurs biens contre la violence aveugle des Groupes Armés Terroristes avec ces nombreuses victimes civiles et miltaires. »
« Par conséquent, de telles allégations sont aux antipodes des buts militaires ainsi que des valeurs et principes qui encadrent la conception et la condute des operations. », a fustigé le ministre dans un communiqué signé par le Directeur de la Communication et des Relations Presses, le Colonel OULY Karim Ouly.
Le Burkina Faso, poursuit le ministre, a du reste « fait du respect des Droits Humains, l’un des axes majeurs de la Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme et ce, en conformité avec la Strategie mondiale definie par les Nations unies. » Cela, selon lui, démontre « le haut niveau d’engagement du Gouvernement et des autorités militaires pour en faire la promotion ».
Pour conclure, le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants a rassuré l’opinion nationale et internationale que des « investigations seront diligentées pour faire toute la lumière sur ces graves allégations afin de tirer eventuellement toutes les consequences qui s’imposent. »
Pour information, RFl avait rapporté que suite à une opération menée dans certaines localités de la province de l’Oudalan, des soldats burkinabè «ont tué tous les hommes y compris des adolescents ».
Minute.bf