spot_img
vendredi 19 avril 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Incarcération des maires : « La justice doit aller jusqu’au bout » (Simon Compaoré)

En marge de la première session de l’année du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Simon Compaoré, président du parti, s’est prononcé sur l’arrestation des maires de Pama et de l’arrondissement 7 de Bobo. Sur la question, le président du MPP s’est voulu on ne peut plus clair : « le parti ne défendra pas quelqu’un qui a trempé les moustaches, qui a posé des actes délictueux ».

« Si tu es conseiller, maire, député ou même ministre, si les faits sont avérés, nous, on n’a aucun problème, on te remplace et la justice doit aller jusqu’au bout », a prévenu Simon Compaoré contre tout cadre du parti qui s’adonnerait à des actes illicites.

Prenant le cas précis du défèrement des élus locaux du parti dont les maires de Pama et de l’arrondissement 7 de Bobo-Dioulasso, Simon Compaoré a indiqué qu’à l’étape actuel, son parti est en observation pour comprendre « pourquoi ils ont été arrêtés » avant de prendre les dispositions qui siéent. « Que ce soit à Bobo ou à Pama (…) dès lors qu’on aura des éléments, nous prendrons des dispositions pour que s’ils occupaient des postes, qu’il y ait quelqu’un qui va continuer l’action à ce niveau », a-t-il expliqué.

Tout de même, le président du MPP admet que certaines personnes sont souvent des « victimes collatérales ». Dans ce cas de figure, « nous sommes tenus de prendre un avocat pour suivre ». Mais, « si c’est quelqu’un qui a sciemment posé un acte qu’il sait interdit, prohibé et qu’il le pose parce qu’il a besoin de tromper l’administration, tromper des citoyens pour avoir son ‘tchop-tchop’, là nous ne rentrons pas dans ça. Il sera seul devant la justice », a martelé l’ancien Ministre d’État. Pour Simon Compaoré, « il y a un code de déontologie » à observer par les élus locaux.

En rappel, accusé « d’escroquerie et de stellionat portant sur des parcelles », le maire de l’arrondissement 7 de Bobo-Dioulasso, Herman Sirima a été déféré le mercredi 10 février 2021 à la Maison d’arrêt et de Correction de Bobo-Dioulasso. Le jour suivant, c’est le maire de Pama, Jérémie Madia Onadja qui subissait le même sort pour des faits de malversations financières.

Minute.bf

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img