« Il ne faut pas pas que les gouvernements prétextent sur la lutte contre le terrorisme pour perpétrer des assassinats ciblés », a prévenu Bassolma Nazié, vice-président du mois des centrales Syndicales, SG/CGT-B.
Réunie en conférence de presse ce 8 Juillet, l’unité d’action syndical dit avoir pour objectif, de dénoncer une remise en cause progressive, continue et flagrante des libertés démocratiques et syndicales dans notre pays.
Bassolma Bazié et les siens ont été clairs concernant les responsables de l’organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) qui ont récemment été assassinés dans la province du Yagha: »Si des gens ont été abattus en venant à une rencontre avec les autorités et l’État ne veut pas faire la lumière sur l’affaire, l’État à du mal même à permettre qu’une autopsie se fasse, l’UAS entend alors mettre tout en œuvre pour que la lumière soit faite sur l’affaire ».
En ce qui concerne le code pénal, Bassolma Bazié a laissé entendre que la revendication de L’UAS, c’est le retrait pur et simple de la loi. La cours constitutionnel s’étant auto saisie par rapport à la loi, l’UAS dit avoir pris note, mais compte préparer elle même sa lutte pour le retrait de cette loi.
Cela a donc été le lieu pour l’UAS de dire qu’elle va adresser une lettre circulaire à ses structures de base pour les appeler à se mobiliser pour défendre les libertés démocratiques et syndicales, afin d’exiger la protection des citoyens et de leurs biens.
Adam’s Ouedraogo (stagiaire)
Minute.bf