Le Secrétariat permanent des Organisations non-gouvernementales (SPONG) a initié un atelier de concertation avec les Organisations non-gouvernementales (ONG) nationales et celles internationales, le lundi 4 juillet 2022 à Ouagadougou. L’objectif de l’atelier était de réfléchir sur comment « contribuer à l’amélioration de la qualité de la collaboration et à l’efficience des interventions » face à la demande « pressante des communautés affectées par la crise humanitaire. »
La crise sécuritaire à laquelle fait face le Burkina Faso depuis 2016 a engendré un déplacement de populations dont les derniers chiffres frôlent les 2 millions. Parmi les acteurs au chevet de ces Personnes Déplacées internes (PDI), les ONG.
Alimatou Kaboré de la Direction du partenariat avec les ONG (DPONG) relevant de la Direction générale de la Coopération (DGCOOP) considère que ces ONG nationales et internationales, « acteurs de proximité auprès des populations les plus vulnérables » sont « un peu dépassées par la nouvelle donne sécuritaire et humanitaire. »
De son avis, elles n’ont pas été « suffisamment préparées ni en terme technique et d’approche pour y faire face. » Alimatou Kaboré considère que ces ONG nationales et internationales, « acteurs de proximité auprès des populations les plus vulnérables » jouent un rôle qu’il convient de saluer à leur juste valeur. Toutefois, au regard des défis et pour s’assurer d’une efficience des interventions, Mme Kaboré pense qu’il « siérait qu’ils puissent se parler, se comprendre pour avoir cette complémentarité au niveau du terrain pour le bonheur des PDI. »
Ainsi, eu égard à la multitude d’acteurs au niveau des ONG humanitaire, Mme Kaboré pense également qu’il « siérait qu’ils puissent se parler, se comprendre pour avoir cette complémentarité au niveau du terrain pour le bonheur des PDI. »
C’est du reste l’objectif du SPONG en organisant cet atelier de concertation entre les ONG nationales et internationales pour « contribuer à l’amélioration de la qualité de la collaboration et à l’efficience des interventions. »
Entre des régions d’accès difficile et des services sociaux qui ne fonctionnent pas, la présidente du Conseil d’Administration du SPONG, Christelle Kalhoulé suggère que les acteurs travaillent en synergie, et en complémentarité afin de pouvoir répondre efficacement aux besoins des PDI et communautés hôtes. Elle a alors invité les participants à des « échanges ouverts, fructueux, de discuter, dialoguer pour faire des propositions. » En clair, elle dit attendre des participants des recommandations à même d’améliorer la coordination des interventions sur le terrain.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf