spot_img
samedi 20 avril 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Attaque à Bahn: Le courage d’un soldat qui a fait basculer le rapport de force

Le Burkina Faso, tant bien que mal, est de plus en plus résilient face à l’hydre terroriste qui tend ses tentacules dans presque toutes les régions du pays. Si l’attaque le 19 août 2019 du détachement militaire de Koutougou a été la plus meurtrière avec un bilan macabre de 24 morts (officiel), celle de Bahn et de Yensé dans la nuit du 19 octobre dernier aurait pu être plus sanglante et meurtrière n’eut été la bravoure et la vigoureuse réponse apportée par les militaires en place face aux terroristes. www.minute.bf a pu obtenir de sources introduites que les « Boys » ont fait un grand exploit lors de cette ignoble attaque qui a malheureusement coûté la vie à 4 militaires et 1 policier. La riposte a été de taille.

Selon des informations reçues par minute.bf, pendant leurs tirs nourris contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) ce jour, les assaillants sont parvenus, tout d’abord, à neutraliser les militaires qui étaient sur les armes lourdes. C’est ainsi que ceux qui étaient sur le bastion (véhicule blindé) avec les armes lourdes sont tombés sous le feu des assaillants dès les premières salves aux alentours de 2 heures du matin.

Ensuite, les ennemis ont ouvert le feu sans interruption pendant 20 à 30 minutes scandant des Allah Akubar… Allah Akubar… Leur nombre faisait que les cris étaient intenses. Les balles sifflaient de partout sans interruption, difficile même de lever la tête. Les assaillants ont donc saisi cette occasion pour avancer vers le dispositif militaire. « L’étau allait se resserrer autour de nos FDS », indique notre source. Mais, en toute responsabilité, les militaires ont donc organisé une farouche riposte. Dans le combat, une kalachnikov n’avait rien à y faire. Les forces obscurantistes, selon notre source, utilisaient au minimum des PKMS comme arme individuelle et les FDS répondaient lourdement également à leurs tirs nourris. Finalement une des armes lourdes a fini par lâcher après quelques minutes de tirs intensifs. La riposte a continué mais avec moins d’impact et l’ennemi avançait toujours.
« C’est à ce moment qu’un ancien a pris son courage pour répartir sur l’une des armes lourdes qui avait été abandonnée pour panne. Il l’a démontée sous le feu de l’ennemi, l’a réparée en un laps de temps avant de la remonter pour relancer la riposte », relate notre source pour qui n’eut étê l’acte surréaliste de ce soldat « le pire serait inévitable ».

Malheureusement, l’arme n’a tenu que quelques minutes encore avant de se bloquer à nouveau. Malgré tout cela, les FDS ont tenu bon « sans aucun renfort » et l’ennemi qui, à un certain moment, perdait beaucoup d’hommes a fini par battre en retraite, ajoute une autre source qui, sans tergiverser, estime que les assaillants étaient des gens « très bien entrainés militairement et très intelligents », parce qu’ils avaient, dès le début du combat, placé certains des leurs dans les différents issus de secours.

Le courage de ce militaire et de ses frères d’armes est à saluer et traduit le mental de fer qui habite l’Armée burkinabè au front depuis 5 ans pour contrer l’ennemi. Par ailleurs il appartient à l’Etat de poursuivre diligemment la dotation conséquente en qualité de matériels militaires qui leur permettront d’effectuer en toute facilité la mission à elles confiée.

La rédaction

4 Commentaires

  1. Courage à nos FDS, moi je pense que nos FDS sont capables et même plus de vaincre ces assaillants s’ils ont des armes nécessaires. Car pour ces assaillants ce qui fait leur force c’est seulement les armes lourdes qu’ils disposent. Et dont on se pose toujours la question : qui leur fournissent ces armes ?

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img