L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) était face à la presse ce jeudi 21 novembre 2019 pour donner sa lecture sur la situation nationale et le contexte sécuritaire du pays. A cet effet, le porte-parole du jour de cette alliance, Bénéwendé Sankara de l’Union pour la renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS), a d’abord fait savoir que les attaques à répétition ne sont pas tributaire de la gouvernance actuelle.
Aussi, a-t-il, au nom de l’APMP, salué les efforts déjà fournis par le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. « Même si les prophètes de l’Apocalypse et les apatrides relaient des informations macabres sur les attaques, force est de constater que la peur est en train de changer de camp », a indiqué M. Sankara, pour qui les forces de defense et de securité (FDS) sont aujourd’hui en train de prendre le dessus sur cette lutte qu’avaient imposé les terroristes au Burkina Faso depuis maintenant 4 ans.
« Nos militants sont prêts à s’enrôler »
Ainsi, dans la lutte contre l’Hydre terroriste, le principal conférencier a exhorté les jeunes à s’enrôler massivement pour repondre à l’appel au volontariat du president du Faso, conformément aux réglementations à cet effet. « Nous avons tous nos militants et militantes, à travers tous les partis qui forment l’APMP, qui sont prêts à répondre à l’appel du chef de l’État. C’est pour cela que nous avons dit qu’il faut faire vite », a fait savoir Bénéwendé Sankara.
Intervenant sur les acquis du plan national de développement économique et social (PNDES), le président de l’UNIR/PS a fait noter que « notre pays continue d’engranger, n’en déplaise, des résultats dans tous les domaines de développement ».
« … il faut aller demander à Djibril Bassolé… »
La guerre qui a été imposée au Burkina Faso est différente de toute autre guerre, selon l’APMP. « Le terrorisme n’est pas né chez nous. Ce n’est pas nous qui avons créé la situation en Lybie », a reconnu Clément P. Sawadogo, Coordonnateur de l’APMP, rappelant que « la situation au Burkina Faso est pire qu’ailleurs » parce que le pays fait « deux guerres ».
« Nous partageons la guerre des autres pays et nous menons encore une guerre contre les déstabilisateurs. Quand on parle de déstabilisateurs, on nous dit d’envoyer des preuves. Celui qui veut les preuves peut aller demander à Djibril Bassolé. Il a certainement la liste de ceux qu’il devrait contacter pour déstabiliser le pays. (…) L’attaque de Boungou (le 6 novembre dernier) a révélé certaines choses. Il y a même un journaliste qui a fait une publication sur les réseaux sociaux, du témoignage d’une victime sur la provenance de ces attaques. Je ne pense pas que ce soit un journaliste acquis à la cause du pouvoir en place… », a soutenu Clément P. Sawadogo.
Armand Kinda
Minute.bf