vendredi 22 novembre 2024
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Attaques meurtrières : Mon capitaine, pour la survie de la nation, la guerre généralisée !

51 militaires tombés à Déou, une dizaine de militaires tombés à Tin Akoff, des blessés et des portés disparus. Tel est le triste bilan des récentes attaques terroristes dont a été victime l’armée burkinabè dans le septentrion. Cette attaque a hélas précédé d’autres, avec des bilans moins lourds, mais des pertes humaines quand même. Civils, militaires, Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

Dans ce conflit contre le terrorisme, c’est de la lapalissade de dire que le Burkina Faso paie un lourd tribut. Le nombre de populations en détresse ayant opté pour la fuite a progressé, selon les services du gouvernement. L’étau se resserre sur les grands centres comme Kaya, Kongoussi, Ouahigouya, Fada N’Gourma, Sebba… La preuve que l’ennemi, sans foi ni loi, par des méthodes abjectes et perfides, est prêt à tout pour voir le pays couler.

Mais en face, une armée remobilisée et motivée. Des VDP volontaristes et déterminés. Les deux groupes patriotes livrent une riposte sans merci à l’ennemi. Ragaillardie par des moyens militaires conséquents, l’armée prend des initiatives offensives dans certains fronts. Malgré cette détermination, l’ennemi reste déterminé à faire le mal. Malgré les pertes énormes dans ses rangs, l’ennemi ne jure que par les forfaits, les exactions… Bref, il n’a qu’une devise : faire couler le sang.

Eviter le péril

Face à un adversaire pareil, les pleurs n’y pourront rien ; ni les condamnations ; encore moins les prières empreintes d’aveu d’impuissance. Il ne reste qu’une seule option au Burkina Faso : enclenchez une lutte armée généralisée. L’ennemi veut et impose la guerre, alors opposons lui la guerre. Organisons l’Etat en fonction de l’impératif de la guerre, mettons sous boisseaux les institutions inutiles et budgétivores, interrompons les réjouissances populaires, resserrons les rangs… pour opposer une lutte implacable face à ce qui nous guette : le péril.

Face aux politiciens, dès sa prise du pouvoir, le capitaine avait levé un coin du voile sur la menace qui pèse sur le pays. L’occasion est donnée à ceux qui en avaient des doutes d’en faire eux-mêmes leur propre opinion. La survie de la nation est réellement menacée. L’ennemi, appuyé certainement par des officines internes et externes, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.

Il appartient donc au peuple burkinabè de puiser dans ses fibres ancestrales le jus précieux du patriotisme et du sacrifice suprême pour que tienne debout et pour toujours le drapeau rouge-vert frappé de l’étoile d’orée.

La Rédaction

Minute.bf

1 COMMENTAIRE

  1. A mon avis, la déclaration de la guerre généralisée se fait trop attendre. Et pourtant, nous sommes en train de perdre, même si on se réjouit de certaines victoires.

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