Le collectif syndical, CGT-B a donné sa position, sur l’érection du Haut conseil pour le dialogue social. Il a réaffirmé son engagement ferme à militer pour les droits des travailleurs. C’était à l’occasion d’une conférence de presse organisée ce jeudi 18 janvier 2018 à Ouagadougou.
« Quand un syndicat se crée dans un domaine donné et qu’il est seul, il n’est pas affilié à une centrale quelconque, il est un syndicat autonome. Si deux syndicats autonomes au moins décident de se mettre ensemble pour travailler dans la même vision, ils forment ce qu’on appelle une Centrale syndicale. Si ce sont deux syndicats autonomes qui se sont mis ensemble, sont dans le même secteur d’activité, ils forment, une Fédération syndicale.
Dès lors que tu es admis à une centrale syndicale, tu n’es plus un syndicat autonome mais un Syndicat professionnel. Dès lors que la centrale syndicale, avec ses syndicats professionnels ou fédération, décide de travailler avec d’autres syndicats qui ne sont pas encore pour le moment affiliés, cela constitue notre Collectif syndical CGT-B, qui est composé de 14 bureaux nationaux et 11 Unions régionales.
Une centrale peut être composée par deux à quatre syndicats. L’ensemble de ces centrales syndicales, en plus de 17 autres syndicats autonomes, qui constituent l’Unité d’Action Syndicale.
C’est dire que les 6 centrales syndicales ne peuvent pas s’assoier elles seules, parler au nom de l’Unité d’Action Syndicale. C’est strictement interdit par la morale et cela est valable pour les 17 syndicats autonomes… », a expliqué, Bassolma Bazié, secrétaire général confédéral de la CGT-B, porte-parole du Collectif CGT-B.
B24