« Billi Now Now » est un projet regroupant plus d’un milliard de jeunes sur la planète. Au Burkina, le lancement de la phase II de ce projet mis en place par des jeunes et exécuté par des jeunes a intervenu le 20 février 2020 à Ouagadougou sous la présidence du Secrétaire général du ministère de la santé, Dr Wilfrid Ouédraogo. Pour cette deuxième phase de l’initiative qui vise à impacter positivement l’environnement jeune, le thème général choisi est : « La technologie au service de l’information, le plaidoyer sur la santé sexuelle et reproductive, la référence des jeunes ».
Billi Now Now Phase II est mis en œuvre à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso pour une durée de 12 mois. C’est en effet une campagne mondiale pour la jeunesse africaine avec pour objectif principal de permettre aux jeunes de prendre en charge leur corps, leur culture et leur destin. Pour cette deuxième phase, l’accent est mis sur la promotion de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes tout en responsabilisant les jeunes. C’est la raison pour laquelle, Billi Now Now Phase II compte entre autres former 60 nouveaux jeunes leaders qui impacteront à leur tour 6.000 autres jeunes selon Mikaïlou Ouédraogo, chargé du projet. Il fait savoir à cet effet que cinq districts à Ouagadougou et deux à Bobo-Dioulasso sont concernés par cette deuxième phase du projet d’un coût global de près de 328 millions de Francs CFA.
« Le choix de PP Global et ses partenaires de conduire le projet Billi Now Now dans la région du centre et avec une extension dans les Hauts-Bassins nous réjouit énormément. Nous voudrions saluer ce fort engagement à nos côtés pour le bien-être social et économique des jeunes », a laissé entendre le représentant du ministre de la jeunesse, Abdoul Karim Tiemtoré.
Dr Wilfrid Ouédraogo, représentant du ministre de la santé quant à lui, s’est réjoui du fait que le projet soit conduit et exécuté par les jeunes. « Je me réjouis que ce projet qui sera mis en œuvre à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso place les jeunes au cœur de sa stratégie d’intervention », a-t-il lâché.
Pour l’exécution du projet, « les jeunes ‘Billis’ du surnom de ces jeunes engagés dans les actions du projet, identifieront par eux-mêmes les problèmes de santé sexuelle et reproductive, élaboreront des messages, utiliseront essentiellement les plateformes digitales ou d’autres approches pertinentes pour diffuser les informations justes à leurs pairs et les référer vers les centres de santé partenaires du projet pour la prise en charge de leurs besoins », a-t-il convenu.
En rappel, le projet est mis en œuvre par un consortium de structures composé notamment du Conseil burkinabè des organisations de développement communautaire (BURCASO) et le Réseau des jeunes ambassadeurs pour la planification familiale, avec l’appui technique et financier de l’ONG Planned Parenthood Global (PP Global).
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf