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jeudi 28 mars 2024

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Bobo-Dioulasso : des présumés criminels fauniques mis aux arrêts

Huit peaux de crocodile, une défense entière déléphant, trois morceaux de défense déléphant, huit morceaux de peaux déléphant, quatre côte’ d’éléphant, une queue déléphant, un crâne de phacochère, trois dents de phacochère, un crâne frais d’hippopotame et 19 objets sculptés en ivoire. C’est le butin saisi par la Direction Régionale de l’Environnement des Hauts Bassins le vendredi 08 avril 2022 à Bobo Dioulasso entre les mains de quatre présumés trafiquants qui tentaient découler leur marchandise.

Il faut souligner que les éléphants, les crocodiles et les hippopotames font partie des espèces intégralement protégées, en raison des menaces qui pèsent sur eux et du risque de les voir disparaître à jamais.

Un crâne d’hippopotame frais récupéré des mains des malfrats

Le braconnage s’intensifie malheureusement chaque année. La population des éléphants d’Afrique par exemple a diminué au cours des années 2010 : le continent compterait en 2019 environ 415 000 spécimens, soit 111 000 de moins que lors de la précédente décennie. Certaines populations déléphant sont particulièrement menacées, notamment les populations d’Afrique de l’Ouest. Elles sont en effet disséminées sur de vastes territoires et subsistent tant bien que mal dans quelques parcs nationaux.

Conscient de la grande menace qui pèse sur ces espèces ainsi que des liens avec d’autres formes de criminalités qui entraînent des graves problèmes sécuritaires, le gouvernement burkinabé interdit la chasse de ces animaux et la commercialisation des produits qui en sont issus.

Des ivoires, une queue d’éléphants, des dents de phacochère, etc. ont été saisi des mains de ces malfrats

Les personnes interpellées risquent, selon le Code forestier, une peine demprisonnement pouvant aller jusquà cinq ans et une amende pouvant s’élever jusqu’à cinq millions FCFA. Seule une application stricte de la loi permettra de dissuader les trafiquants d’ivoire ainsi que les braconniers et autres criminels qu’ils alimentent de mener leurs activités illégales au Burkina Faso.

Pour terminer, il faudrait mentionner que cette opération a pu être réalisée grâce à lappui de l’ONG Conservation Justice et du réseau EAGLE, qui collaborent au Burkina Faso avec l’association les Anges Gardiens de la Nature.

Minute.bf

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