Au Burkina Faso, la vie reprend progressivement dans plusieurs localités jadis sous occupation terroriste. Grâce aux actions offensives des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), les populations qui avaient fui l’insécurité repartent dans leurs villages reconquis. Un reporter de Minute.bf, en mission avec trois unités des forces de défense et de sécurité a pu, de visu, faire le constat sur le terrain. Les écoles et les services sociaux de base sont à nouveau fonctionnels. L’administration est aussi de retour. Le soleil qui s’était comme couché sur ces contrées, brille à nouveau. L’espoir renaît. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, la vie a repris dans plusieurs localités.
Mardi 13 février 2024. Il est 07h. Le soleil n’a pas encore fini d’étendre tous ses rayons sur la Capitale burkinabè, que nous embarquons dans le véhicule qui doit nous conduire dans la partie Nord du pays. Après quelques minutes de course, nous laissons Ouagadougou à son tapage habituel pour nous enfoncer dans le calme matinal du paysage rural. Direction: Gourcy dans la province du Zondoma. Une escorte militaire nous y attend. Avec elle, nous devons rallier une localité nouvellement reconquise et réinstallée, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.
Après deux heures de route, nous débarquons à Gourcy autour de 10h. L’unité militaire chargée de notre escorte est bien en place. Mais le dispositif sécuritaire pas trop imposant suscite notre curiosité de journaliste. Notre chef de mission s’inquiète: « C’est tout le dispositif comme ça? C’est juste vous, ou bien il y a d’autres éléments devant? ». L’un des éléments, le chef de l’unité apparemment, rassure. « C’est tout comme ça. Ne vous en faites pas. Tout va bien se passer. Ici, la situation est RAS. Mais comme on le dit, il n’y a jamais de risque zéro. On va donc avancer en tenant compte de cela. Il faut surtout éviter les comportements à risques et tout se passera bien », nous dicte-t-il, d’un ton rassurant, soulageant du même coup notre inquiétude. Suivant ses consignes, nous nous insérons dans le dispositif et embarquons pour la première localité dans la Boucle du Mouhoun.
Dès les premiers villages, nous sommes accueillis par des ovations d’enfants et de femmes se tenant au bord des voies. A chaque village, c’est un poste de VDP qui nous accueille. De part et d’autres, sous l’ombre des arbres, aux différentes entrées des villages, jeunes et vieux assurent la veille, kalachnikovs au point. Ce sont des VDP. Les premiers protecteurs de ces villages. A l’évidence, ici, les populations ont compris que la sécurité de leurs villages passe par leur implication dans la lutte.
Retour de la sécurité, retour à la vie
Nous parcourons une quarantaine de kilomètres avant de pénétrer le premier village réinstallé. Nous tombons au bon moment. C’est jour de marché. Le village grouille de monde. Commerçants et populations ont envahi le marché du village pour faire leurs affaires.
C’est une chose qui aurait été impossible il y a quelques mois. En effet, même si cette localité n’a pas été totalement déguerpie, les villageois avaient été soumis, obligés de se résigner au dictat de ceux qui ont juré de faire tomber le Burkina Faso. Les terroristes y faisaient leur loi. Ils avaient imposé des contraintes à observer. Les personnes qu’ils soupçonnaient de collaborer avec les Forces de défense et de sécurité étaient enlevées. Ces dernières étaient retrouvées le plus souvent mortes, des jours après. Harcelée, l’administration avait plié bagages depuis décembre 2021. Le personnel soignant avait suivi. Les villageois étaient laissés à eux-mêmes.
Aujourd’hui, le village reprend progressivement vie. Grâce aux actions des forces combattantes du Burkina Faso, la localité connaît une accalmie et les villageois qui s’étaient déplacés à Gourcy reviennent chez eux. Mais pour que cela se fasse, les « boys » ont dû croiser le fer contre les assaillants. « Il y a deux ans, personne ne pouvait mettre pieds dans ce village. Toutes les voies d’accès étaient coupées. Les populations qui étaient sous blocus étaient soumises au dictat des terroristes. Faisant comme bon leur semblait, ils rentraient dans le village et repartaient avec ce qu’ils désiraient. Le village leur appartenait. Ils régnaient en maîtres », nous explique l’adjudant-chef E., Commandant du Bataillon « Eclair », basé dans cette commune rurale forte de 8 villages.
Les actions combinées des forces de défense et de sécurité, ont ramené un vent de quiétude dans la localité. Le trafic routier a repris. Les populations qui sont majoritairement des commerçants, ont renoué avec leurs activités commerciales. C’est ce que nous constatons au marché du village. La place du marché déborde de monde. Tout le monde est occupé à ses affaires. Le marché vibre au rythme des hélés des commerçants et des marchandages avec leurs clients. Notre irruption dans la place attire les regards. Mais la présence des forces de défense et de sécurité à nos côtés rassure les villageois. Nous nous approchons de certains d’entre eux en pleines discussions autour de marchandises diverses disposées dans un tricycle.
Le propriétaire des lieux, Adama K., est un commerçant ambulant. Les jours de marché comme aujourd’hui, il parcoure les différents villages de la zone et propose diverses marchandises au villageois. Depuis deux ans, il ne pouvait plus exercer son activité en raison de la crise sécuritaire.
« En toute sincérité, nous rendons grâce à Dieu. Aujourd’hui, on a repris nos activités commerciales et vraiment ça avance. C’est vrai que ce n’est pas facile côté marché, mais on remercie Dieu et nos soldats parce qu’au moins, on a la paix. Moi j’ai l’habitude d’aller à Gourcy chercher les marchandises et puis venir revendre dans les petits villages. Mais j’ai fait pratiquement deux ans sans pouvoir travailler à cause des mauvais gens (terroristes ndlr)», nous laisse-t-il entendre. Alors qu’il s’apprête à placer un autre mot, il est coupé par Landry B., un autre ressortissant du village venu s’acheter des piles de torche. Lui aussi veut donner son témoignage. « Aujourd’hui, on n’a pas besoin de vous dire que ça va. Vous-mêmes vous pouvez le constater. Avant, tout manquait ici. Que ce soit l’huile, le riz, le maïs, le sel, le sucre, tout! Si on voulait quelque chose, il fallait aller à Gourcy. Là aussi, c’était difficile parce que la voie était impraticable. Mais aujourd’hui, voyez comment le marché est rentré, ça veut dire que les choses reviennent un peu un peu grâce à l’armée», se réjouit-il.
Au centre de santé du village, les activités ont également repris. Le personnel soignant est à son poste. Après plus d’une année de fermeture, le dispensaire et le dépôt pharmaceutique ont rouvert leurs portes, le 15 novembre 2023. Sur les lieux, les bâtiments portent encore les stigmates du passage des groupes armés terroristes. Les traces des balles sur les murs témoignent de la barbarie de ces hommes.
Nous retrouvons sur place, l’infirmier major en chef. Il est revenu dans la localité en novembre dernier, grâce à l’accalmie induite par les actions des forces de défense et de sécurité. « Avec leur présence, nous aussi, on a eu le courage de revenir. Et franchement depuis qu’ils sont là, on se sent en sécurité. On n’a pas eu d’incidents majeurs jusque là. Tout se passe bien. Ils assurent vraiment notre sécurité. Même pour nos déplacements, ils sont toujours là. Ce qui fait que le dépôt pharmaceutique est permanemment fourni en médicaments et c’est fonctionnel 24h/24 », relate le médecin, heureux de regagner sa localité de service pour servir la nation.
Reprise dans la résilience…
A une dizaine de kilomètres de là, les efforts des forces de défense et de sécurité ont permis de reconquérir une autre localité dont nous tairons également le nom pour des raisons sécuritaires. Rassurés par l’évolution positive de la situation sécuritaire dans la zone, les enseignants de cette zone ont même effectué leur retour. Les élèves ont donc pu reprendre le chemin de l’école. Autour de 15h, nous embarquons pour cette localité. Après quelques minutes, nous y sommes. Contrairement au premier village que nous avons visité dans la matinée, les populations d’ici s’étaient carrément déplacées vers la ville en janvier 2023.
Aujourd’hui, presqu’eux tous sont revenus chez eux. À notre arrivée, nous sommes accueillis par des élèves entonnant en chœur le nom du président de la transition, « Capitaine Ibrahim », « Capitaine Ibrahim ». Ils accourent de partout pour nous souhaiter la bienvenue. Comme leurs parents, eux-aussi ne supportaient visiblement plus de rester loin du village qui les a vus naître.
Nous pénétrons l’enceinte de l’école primaire, et l’image qui s’offre à nous nous dévaste. L’établissement a subi la barbarie des terroristes. Les murs des salles de classe sont criblés d’impacts de balles. Le magasin de l’école a été vandalisé. Même les tables-blancs des élèves n’ont pas été épargnés par ceux qui, visiblement, vouaient une haine viscérale à l’école burkinabè. En dépit des saccages de l’établissement, les cours ont repris depuis quelques semaines. Résilients, les enseignants et les élèves se partagent les salles de classe, assis des fois à même le sol, en attendant que la situation se régularise.
« Nous avons repris depuis le 1er février, après avoir quitté la localité depuis 2021. Nous essayons de faire avec le peu qui est là. Mais actuellement, le matériel fait vraiment défaut. Ce qui fait que les élèves prennent les cours étant assis sur le sol. Mais nous aussi on essaie de faire avec, en attendant que les choses s’améliorent. C’est notre véritable souci actuellement. Sinon côté sécurité, actuellement ça va. Ils (les FDS) essaient de faire ce qu’ils peuvent pour nous accompagner avec la sécurité. Donc nous aussi on prend courage pour qu’ensemble, on se soutienne pour permettre au Burkina Faso de se relever », confie la Directrice de l’école. Elle a saisi l’occasion pour appeler à la mobilisation de l’ensemble des populations burkinabè derrière les actions des forces de défense et de sécurité. Pour elle, la fin du terrorisme viendra de l’union des fils et filles du Burkina Faso.
Nous quittons cette localité et ces résilientes populations pour regagner notre pied-à-terre. Il est 18h. Il faut se reposer et reprendre des forces parce que le lendemain, nous devons rallier une autre province de la Boucle du Mouhoun où les actions de l’armée burkinabè ont porté des fruits.
Le lendemain donc, dès le premier chant du coq, nous embarquons pour la province du Nayala. Dans cette partie du pays également, la reconquête du territoire est en marche. Plusieurs villages de la province ont été reconquis et les populations réinstallées. Nous faisons environ 4h de routes avant de débarquer dans l’un de ces villages.
Située à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de la province, cette commune rurale forte de plus de 41 000 habitants a souffert le martyr. Elle a vu son commissariat, sa mairie et les locaux de sa préfecture incendiés en 2021. L’une des principales voies d’accès à la ville avait été coupée par les terroristes.
Du fait de la menace, les services publics s’étaient délocalisés hors de la commune. Un ultimatum avait même été donné par les terroristes aux populations pour déguerpir. Mais les actions offensives des vaillants combattants les ont maintenues sur place. Le Bataillon « Triomphe » déployé dans ce village a sécurisé la zone. Les forces du mal ont donc été nettoyées de la commune et ses environs.
Autour de 10h, nous faisons notre entrée dans un village plein de vie. Au centre de la ville, boutiques, lieux de commerce et ateliers de travail sont ouverts. En face du dépôt pharmaceutique de la ville qui lui aussi est ouvert, un bar laisse s’échapper de la musique locale. De l’autre côté de la route, une borne fontaine grouille de femmes et de jeunes filles. La vie a vraisemblablement repris son cours par ici également. Les populations de la localité ont aussi repris leurs activités quotidiennes.
C’est le cas d’Anatole P. que nous retrouvons en pleine activité d’arrosage dans son jardin de tomates au bord du barrage du village. En fin 2022, l’homme avait dû interrompre ses activités du fait des incursions des groupes armés terroristes. Il s’apprêtait à abandonner le village avec sa famille pour aller grandir le lot des personnes déplacées internes, quand l’armée burkinabè a débarqué, avec le vent de la liberté.
« A un moment donné on avait perdu espoir. Je n’imaginais pas qu’un jour je pourrais encore revenir au bord de ce barrage et puis travailler. Tellement les terroristes se faisaient présents dans la zone. Les terroristes nous disaient même que les fêtes (Noël et nouvel an ndlr) ne devaient pas nous trouver étant toujours ici. Mais voilà, j’ai pu cultiver ma tomate et j’attends de récolter. Sinon nos affaires étaient déjà prêtes pour la fuite. Dieu merci, ils (forces combattantes ; ndlr) sont venus nous sauver », nous relate le maraicher-culteur, le visage souriant. Depuis quelques mois, il a pu reprendre avec joie son activité. Au stade actuel, sa culture présente bonne mine. C’est donc dans la sérénité et une certaine sécurité qu’il attend la récolte. Ses produits seront écoulés sur le marché du village et même dans la ville.
Témoin direct de l’évolution positive de la situation sécuritaire de son village, Anatole P. ne tarit pas d’éloges pour les forces combattantes.
« Depuis qu’ils sont là, nous on ne peut que rendre grâce à Dieu. Quand on se réveille le matin et qu’on les voie dans le village, on est serein et on peut vaquer à nos occupations. Avant, même la musique, on ne pouvait s’hasarder à jouer dans le village à cause des terroristes. Mais aujourd’hui, voyez comment le village est animé. Ça veut dire que le calme est revenu. Pour cela, on rend hommage à nos soldats et on prie Dieu pour qu’il ne leur fasse jamais fuir », témoigne Anatole débout dans son jardin.
« Même boire du dolo en public était devenu un acte suicidaire »
C’est aussi le même témoignage que nous livre le chef du village. Nous le trouvons avec d’autres dignitaires du village devisant tranquillement devant la cour royale, des calebassées de dolo (boisson locale, ndlr) en mains. Lui qui avait presque perdu son village, n’a de mots que des remerciements à l’endroit des FDS et VDP et des autorités de la transition. Selon ses confidences, il y a deux années en arrière, « boire du dolo en public était pratiquement un acte suicidaire par ici ».
Les hommes armés avaient interdit cette boisson pourtant typique au village, selon ses dires. « Il fut un temps, on ne pouvait même plus boire du dolo en public comme ça ! », a lancé le chef dans un fou rire, se remémorant le passé difficile qu’à vécu son village. Les villageois ont dû également cesser leurs rites funéraires du fait de la menace. Mais actuellement, le village a renoué avec ses coutumes.
Cette année, ils ont même pu célébrer leurs funérailles. « Avant on avait vraiment peur. Au moindre bruit la nuit, tout le monde est réveillé. Même si un chien aboie, on ne peut plus dormir. Mais depuis que la sécurité est revenue dans ce village, nous sommes à l’aise. L’administration aussi est revenue. Avant, on se déplaçait hors du village pour faire nos papiers. Mais aujourd’hui, on est tranquille. Même nos funérailles, actuellement on le fait jusqu’à l’aube souvent sans crainte. On est très contents pour ça », se réjouit le chef du village, avant d’appeler les populations à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité.
Sur le plan administratif, les services sont tous opérationnels. La mairie, la préfecture et le commissariat sont fonctionnels. A la mairie justement, nous retrouvons le Président de la délégation spéciale dans ses paperasses.
« C’est vrai que nous ne sommes pas dans les meilleures conditions de travail actuellement, mais compte tenu du fait que la population est résiliente, il faut que nous aussi on s’adapte aux conditions pour pouvoir leur servir. Donc, l’administration est revenue et tant qu’il y a la sécurité, nous aussi on va se forcer pour donner le meilleur de nous-même», avance le PDS qui félicite le détachement pour les actions de sécurisation de la commune.
C’est dans cet esprit de résilience et de résistance que nous prenons congé des populations de cette localité. Nous devons rejoindre une autre localité que l’armée burkinabè a récemment reconquise toujours dans la province du Nayala. Il y a quelques mois, les populations dudit village ont été contraintes de se déplacer dans le Chef-lieu de la province. Aujourd’hui, avec l’amélioration de la situation sécuritaire, elles sont reparties s’installer chez elles.
A l’issue de plusieurs heures de courses, nous rallions ledit village. Comme dans les précédentes localités visitées, la vie a bien repris son cours par ici. Les populations vaquent paisiblement à leurs occupations, rassurées par la présence d’une Unité du Groupement Mobile d’intervention de la Police nationale (GUMI) basée sur place.
Le trafic routier est également opérationnel. C’est d’ailleurs par la principale voie d’accès que nous avons rallié la localité. En 2022, cela était impossible. Les groupes armés menaient régulièrement des actions sur l’axe. Ils l’avaient d’ailleurs miné. Les populations qui avaient reçu un ultimatum de déguerpissement avaient vite fait de quitter le village pour se réfugier dans la ville, chef-lieu de la province.
Aux dires du Chef du GUMI basé sur place, les GAT tentaient d’isoler la localité. Les combats ont été particulièrement intenses dans cette partie du pays. Mais l’armée est sortie victorieuse. Actuellement, dit-il, même si la menace n’est pas totalement écartée, la situation est à l’accalmie.
Les habitants ont regagné leur village. L’administration est également de retour. Le dispensaire aussi a repris ses activités. Les services sociaux de base sont quotidiennement délivrés. Chaque jour, les habitants qui s’étaient déplacés continuent de revenir dans le village. Celles qui ont vu leur domicile incendiés, s’attèlent à reconstruire de nouveaux gîtes.
Les fidèles chrétiens du village ont même renouée avec leur culte religieux. En décembre 2023, l’église du village a ainsi pu organiser ses funérailles chrétiennes. La pratique avait été suspendue pendant au moins deux années consécutives du fait de l’insécurité.
« C’est l’arrivée du GUMI qui nous a permis de regagner le village. On s’était réfugié dans la ville parce que nous avions reçu ici la visite des personnes indésirables qui nous ont chassées. Mais depuis que les GUMI sont là, on est revenu et nous arrivons à mener nos activités grâce à leur protection. Cette année, on a même pu organiser nos funérailles chrétiennes dans la paix. Les fidèles sont venus des différents villages et ça s’est bien passé. En tout cas grâce à eux, nous arrivons à mener nos activités en toute quiétude », nous a confié le prêtre du village.
Priant pour le retour définitif de la paix au Burkina Faso, l’homme de Dieu n’a pas manqué de saluer les efforts des unités déployées pour la sécurisation du village.
Ces unités du GUMI, faut-il le souligner, sont omniprésentes dans la localité. Tous les points stratégiques du village à savoir le dispensaire, le marché, les mosquées, l’église, la mairie et bien plus, sont investis par les éléments de cette unité, 24h/24, pour dissuader toute action des terroristes. Un nouveau jour se lève donc progressivement sur la localité gardée de près par les vaillants soldats de l’armée burkinabè.
A l’instar des villages visités, plusieurs autres localités de la Boucle du Mouhoun ont été reconquises et sont actuellement réinvesties par leurs habitants. C’est également le cas dans bien d’autres régions du Burkina Faso. C’est dire que la reconquête du territoire national est véritablement en marche et la fin du terrorisme certainement pour bientôt !
Oumarou KONATE, de retour de mission.
Minute.bf
Al hamdoulilay, qu’Allah facilite la réinstallation de tous nos villages deguerpis au Burkina
Voilà qui est très bien apprécié.quand vous quittez votre zone de confort pour faire ce travail formidable,on ne peut que vous féliciter et vous encourager davantage.Bon vent à Minute.bf.
Bravo aux fds et aux vdp pour le travail abattu.
Puisse Allah faciliter le reste🙏
Le plaisir est immense et la satisfaction grande quand on vous lit. Merci à vous pour ce reportage! Merci à l’armée pour ces actions et ce vent d’espoir qu’il nous procure ! Ce n’est plus qu’une question de temps.
Félicitation à toutes et à tous. Bravo !!!