Burkina : « 500 bacheliers étrangers non-inscrits à l’université » (Alkassoum Maïga)

Le ministre en charge de l’Education, Stanislas Ouaro, a conjointement animé une conférence de presse avec le ministre chargé de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, le jeudi 18 mars 2021. Il était question pour eux de donner des éclaircissements sur des sujets d’actualité émanant de leur ministère.

« Dans les localités où il y a des établissements professionnels, le MENAPLN va innover pour que des cours sur des matières techniques soient dispensés dans des établissements d’enseignement général », c’est ce qu’a affirmé le ministre Stanislas Ouaro, face à la presse ce jeudi 18 mars 2021.

Aussi, note-t-il, des cours théoriques sont administrés aux élèves dans leur établissement d’origine qui, à la suite, bénéficient de cours pratiques dans les établissements techniques ou professionnels de leur localité. À ce jour, 1034 élèves sont pris en compte par cette formation qui évolue de la seconde C prime à la terminale D prime. Par ailleurs, cette innovation, a voulu preciser M. Ouaro, a commencé au Burkina il y a trois ans.

À la suite du ministre Ouaro, prenant la parole lors de ce point de presse, le ministre Alkassoum Maïga a fait savoir qu’il y a 500 bacheliers d’origine étrangère qui sont non-inscrits. À l’entendre, « cela fait un moment » que son ministère suit ce dossier.

Il précise en outre que les soucis liés aux orientations sont dus aux élèves eux-mêmes. Car, fait-il savoir, il y a des « élèves qui partaient se fabriquer des relevés pour se faire orienter dans certaines facultés ». « Ils ont renseigné des notes qui ne sont pas des notes du baccalauréat, ce qui est assimilable à une fraude. Ils ont été interpellés et beaucoup ont renseigné les bonnes notes », a-t-il confié, tout en regrettant le fait que « d’autres ont persisté ».

Minute.bf