Le conseil des ministres de ce mercredi 24 mars 2021 a examiné un rapport relatif à un décret portant remise de peine de détenus des maisons d’arrêt et de correction du Burkina Faso.
En effet, à l’occasion de chaque 1er janvier, il est de coutume que le président du Faso use de son droit de grâce conformément à l’article 54 de la constitution. Ce droit de grâce permet à des détenus, selon les explications du porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura, « de voir leur bonne conduite récompensée ». Cela, dit-il, permet au pouvoir public d’encourager les politiques ou les dispositifs de réinsertion des détenus. « En plus de la mission de sanctionner, de condamner, nous avons aussi le devoir de faire en sorte que ceux qui sortent des prisons puissent naturellement se réinsérer dans la vie civile », fait savoir Ousséni Tamboura.
En usant donc de son pouvoir contenu dans l’article 54 de la constitution, le président du Faso a donné à 796 détenus le bénéfice du droit de grâce.
Parmi ces 796 détenus, 280 détenus condamnés qui ont eu à purger la moitié de leur peine bénéficient d’une remise totale du reliquat de leur peine. Les 516 autres bénéficient d’une remise partielle de peine allant de 3 à 12 mois.
Minute.bf