Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a assuré que le « cacao » du Burkina Faso « se porte très bien ». C’était à l’occasion de la mensuelle cérémonie de montée des couleurs, ce lundi 3 mars 2025 au Palais de Koulouba, où il a appelé les Burkinabè à ne pas se démotiver, face aux « esclaves de salon » qui ne croient pas aux projets engagés pour révolutionner divers domaines d’activités au Burkina Faso, dont l’agriculture.
« Aujourd’hui, sur notre sol pousse tellement de choses et lorsque nous avons annoncé au départ que nous avons voulu nous lancer dans cette agriculture, ils nous ont pris pour des fous. Ils ont dit que ça ne marcherait pas », a fait remarquer le président Ibrahim Traoré. À ces personnes, il répond en assurant : « aujourd’hui, notre cacao se porte très bien. Le tournesol marche très bien au Burkina Faso ; notre blé se porte très bien ».
Aux travailleurs et à l’ensemble des Burkinabè, le Capitaine Traoré leur a invité à ne point céder à la démotivation et au découragement, face à l’incrédulité des « esclaves de salon » dans tout ce qui est entrepris pour révolutionner le Burkina Faso. « On a essayé de nous décourager », a-t-il martelé dans son discours, avant de lancer : « je souhaite que vous ne puissiez jamais être découragés dans vos tâches quotidiennes pour révolutionner vos vies. Et ça doit être ainsi pour tout le monde. Et pour dire que l’Afrique doit comprendre que nous avons le potentiel pour être autosuffisants, pour être indépendants, pour être souverains ».
« Notre seul crime, a déploré le Président Traoré, c’est peut-être de chercher à révolutionner notre système de santé, par exemple ; à équiper nos hôpitaux, à construire des hôpitaux modernes ; peut-être que notre crime, ça a été de vouloir révolutionner notre système éducatif, à construire des écoles aux normes ; à changer nos curricula. Notre crime, c’est peut-être d’avoir permis à nos agriculteurs d’avoir de l’engrais moins cher ; de labourer leurs champs gratuitement pour qu’on atteigne l’autosuffisance alimentaire. Ou notre crime, peut-être, c’est de vouloir construire des infrastructures routières et ferroviaires pour que nos populations puissent se déplacer ».
Mais « il n’y a pas de raison de se démotiver », a insisté le Chef de l’Etat, car dit-il, « l’histoire nous a toujours donné raison et continuera de nous donner raison » devant « les esclaves de salon, les Africains qui suivent aveuglement les impérialistes ».
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