Le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire organise un forum sur la Réduction des risques de catastrophes (RRC) à Ouagadougou sous le thème « Enjeux et défis de la réduction des catastrophes au Burina Faso ». Ce forum est prévu se tenir du mardi 11 au 13 juin 2019. Au total 50 participants issus de tous les secteurs d’activités prennent part à ce forum.
« Le Burkina Faso fait l’objet des catastrophes naturelles dont les plus récurrentes sont les inondations, les vents violents, les invasions acridiennes et les sécheresses », a d’emblée précisé Fatoumata ZIZEN, représentante de la ministre en charge de l’Action humanitaire. Ainsi, ces conflits liés aux catastrophes ont enregistré en ces trois dernières décennies « 140 220 personnes sinistrées dont 31 morts et d’importants dégâts matériels ». Dans les régions du Sahel, du Centre-nord, du Nord, du Centre –ouest et de l’Est « la campagne agro-pastorale 2017-2018, indique que 620 394 personnes se trouvaient en sécurité alimentaire sévère » à cause des catastrophes naturelles.
D’autres catastrophes comme « les conflits intercommunautaires et les attaques terroristes » ont contribué également à dégrader « la situation humanitaire » des populations burkinabé. A l’entendre, ces catastrophes ont engendré « plus de 170 000 personnes déplacées internes en fin avril 2019 principalement dans les zones en proie aux terroristes au Burkina ». Et c’est dans ce contexte inquiétant que se tient le présent forum. D’où l’appel de la Représentante de la ministre : « Il est impératif pour notre survie que tous s’engagent résolument dans ce combat ».
Pour sa part, la représentante du Maire de Ouagadougou, Dakiswendé Denise SANOU, présente à la cérémonie d’ouverture du forum reconnait qu’à l’image « du 11 septembre 2009, Ouagadougou est souvent frappé des catastrophes naturelles telles que les inondations et les vents violents ». « Ces catastrophes naturelles engendrent d’une part des dégâts matériels qui affectent l’économie et d’autre part des pertes en vies humaines », a-t-elle déploré.
Dans son intervention, le représentant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), Mohamed Ibrahim, estime que « ce forum est une occasion pour dégager les perspectives pour réduire les risques de catastrophes qui sévies et freinent notre développement économique ». C’est pourquoi, a-t-il confié, la Commission de la CEDEAO n’entend pas s’arrêter à ce forum et promet d’appuyer le pays des Hommes intègres pour faire face à ces conflits liés aux catastrophes.
Elisée TAO (Stagiaire)
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